De longue date, les militaires français sont accusés d'avoir laissé se dérouler, en toute connaissance de cause, des massacres de Tutsis pendant le génocide rwandais de 1994. Les soldats de l'opération Turquoise, eux, ont toujours nié.
C'est en tant que témoin assisté que le général Lafourcade a répondu aux juges en janvier. Un statut intermédiaire entre celui de simple témoin et celui de mis en examen.
Selon l'AFP, l'interrogatoire s'est déroulé en deux temps, entre le 12 et le 14 janvier, et a porté notamment sur le massacre de Bisesero, quatre journées au cours desquelles près de 3 000 Tutsis ont été méthodiquement massacrés dans l'est du Rwanda.
L'armée française n'était pas intervenue. Or, depuis des années, plusieurs sources affirment que les militaires français étaient pourtant informés de ce qu'il se passait. Mais ils auraient sciemment laissé faire, alors que leur mission était précisément de mettre fin aux tueries.
La France a toujours nié. Et devant les juges, le général Lafourcade a lui aussi rejeté ces accusations. Il a également démenti que des armes aient été fournies par des soldats français aux Hutus.
Toujours selon l'Agence France-Presse, le général Lafourcade a enfin critiqué l'attitude de l'actuel président du Rwanda, Paul Kagame, chef des rebelles tutsis en 1994. Il lui reproche d'avoir, après la prise de Kigali, poursuivi sa route jusqu'à Goma, dans l'est de la RDC où s'étaient réfugiés de nombreux Hutus.
Cela a entraîné, assure-t-il, « un drame humanitaire ». Le général français dit avoir tenté en vain de l'en dissuader. « Il m'a répondu qu'il continuerait, les Hutus étant coupables », a affirmé le général devant les juges, selon l'AFP, à propos du président rwandais.
Source: rfi.fr
C'est en tant que témoin assisté que le général Lafourcade a répondu aux juges en janvier. Un statut intermédiaire entre celui de simple témoin et celui de mis en examen.
Selon l'AFP, l'interrogatoire s'est déroulé en deux temps, entre le 12 et le 14 janvier, et a porté notamment sur le massacre de Bisesero, quatre journées au cours desquelles près de 3 000 Tutsis ont été méthodiquement massacrés dans l'est du Rwanda.
L'armée française n'était pas intervenue. Or, depuis des années, plusieurs sources affirment que les militaires français étaient pourtant informés de ce qu'il se passait. Mais ils auraient sciemment laissé faire, alors que leur mission était précisément de mettre fin aux tueries.
La France a toujours nié. Et devant les juges, le général Lafourcade a lui aussi rejeté ces accusations. Il a également démenti que des armes aient été fournies par des soldats français aux Hutus.
Toujours selon l'Agence France-Presse, le général Lafourcade a enfin critiqué l'attitude de l'actuel président du Rwanda, Paul Kagame, chef des rebelles tutsis en 1994. Il lui reproche d'avoir, après la prise de Kigali, poursuivi sa route jusqu'à Goma, dans l'est de la RDC où s'étaient réfugiés de nombreux Hutus.
Cela a entraîné, assure-t-il, « un drame humanitaire ». Le général français dit avoir tenté en vain de l'en dissuader. « Il m'a répondu qu'il continuerait, les Hutus étant coupables », a affirmé le général devant les juges, selon l'AFP, à propos du président rwandais.
Source: rfi.fr
Autres articles
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC