Aux cris de "nous voterons" et "indépendance", plus de 700 des 948 maires de Catalogne ont affiché samedi à Barcelone leur détermination à organiser un référendum d'autodétermination pour leur région, malgré les poursuites judiciaires.
Le gouvernement espagnol s'est engagé à empêcher ce référendum déclaré anticonstitutionnel par la justice.
Mais plus des deux tiers des maires catalans se sont déjà engagés à ouvrir leurs locaux municipaux pour le vote, convoqué le 1er octobre par l'exécutif indépendantiste de cette région du nord-est de l'Espagne.
Brandissant solennellement leur bâton de maire, les édiles rassemblés au siège du gouvernement régional ont chanté l'hymne catalan, "Els segadors", tandis qu'une foule de manifestants, souvent munis de drapeaux indépendantistes, leur criaient de l'extérieur: "Nous sommes avec vous".
Le parquet général d'Espagne avait ordonné mercredi aux procureurs de Catalogne de citer à comparaître ces maires prêts à coopérer "à l'organisation du scrutin illégal" pour les inculper. S'ils ne répondent pas à la convocation, ils peuvent être arrêtés.
Le chef du gouvernement régional, Carles Puigdemont, qui les a reçus, a répondu aux "menaces" du chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy en disant: "Ne sous-estimez pas la force du peuple de Catalogne".
Mariano Rajoy avait lancé vendredi à l'adresse des séparatistes : "Ne sous-estimez pas la force de la démocratie espagnole... L'Etat de droit fonctionne".
Le gouvernement espagnol s'est engagé à empêcher ce référendum déclaré anticonstitutionnel par la justice.
Mais plus des deux tiers des maires catalans se sont déjà engagés à ouvrir leurs locaux municipaux pour le vote, convoqué le 1er octobre par l'exécutif indépendantiste de cette région du nord-est de l'Espagne.
Brandissant solennellement leur bâton de maire, les édiles rassemblés au siège du gouvernement régional ont chanté l'hymne catalan, "Els segadors", tandis qu'une foule de manifestants, souvent munis de drapeaux indépendantistes, leur criaient de l'extérieur: "Nous sommes avec vous".
Le parquet général d'Espagne avait ordonné mercredi aux procureurs de Catalogne de citer à comparaître ces maires prêts à coopérer "à l'organisation du scrutin illégal" pour les inculper. S'ils ne répondent pas à la convocation, ils peuvent être arrêtés.
Le chef du gouvernement régional, Carles Puigdemont, qui les a reçus, a répondu aux "menaces" du chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy en disant: "Ne sous-estimez pas la force du peuple de Catalogne".
Mariano Rajoy avait lancé vendredi à l'adresse des séparatistes : "Ne sous-estimez pas la force de la démocratie espagnole... L'Etat de droit fonctionne".
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