Hommage ou moquerie? Mardi 6 décembre, une statue dorée représentant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, sculptée par l'artiste Itai Zalait, a été érigée sans autorisation officielle en face de l'hôtel de ville de Tel-Aviv. Une oeuvre mystérieuse qui a immédiatement suscité l'intérêt des passants et l'interrogation des curieux.
Le sculpteur explique avoir voulu tester les limites de la liberté d'expression dans son pays: "Je veux vivre dans un lieu où vous pouvez dire n'importe quoi, dans un lieu pluraliste, qui respecte chaque être humain, où chacun peut venir parler de sa propre voix, un endroit qui a des couleurs, qui permet d'agir. J'aimerais vivre dans un tel endroit."
Pour certains passants, cités par le quotidien israëlien Haaretz Benjamin Netanyahou "mérite" cet hommage, parce qu'il est "un grand dirigeant." D'autres voient plutôt en cette statue, la moquerie d'un président tout puissant qui enchaîne les mandats, et qu'ils surnomment "King Bibi" (Le Roi Bibi).
The Guardian explique pour sa part que l'oeuvre est une protestation contre la politique culturelle mise en place par le pouvoir. Le gouvernement israélien prévoyant notamment de priver de fonds publics les institutions culturelles qui ne manifestent pas de loyauté envers l'État.
Le sculpteur explique avoir voulu tester les limites de la liberté d'expression dans son pays: "Je veux vivre dans un lieu où vous pouvez dire n'importe quoi, dans un lieu pluraliste, qui respecte chaque être humain, où chacun peut venir parler de sa propre voix, un endroit qui a des couleurs, qui permet d'agir. J'aimerais vivre dans un tel endroit."
Pour certains passants, cités par le quotidien israëlien Haaretz Benjamin Netanyahou "mérite" cet hommage, parce qu'il est "un grand dirigeant." D'autres voient plutôt en cette statue, la moquerie d'un président tout puissant qui enchaîne les mandats, et qu'ils surnomment "King Bibi" (Le Roi Bibi).
The Guardian explique pour sa part que l'oeuvre est une protestation contre la politique culturelle mise en place par le pouvoir. Le gouvernement israélien prévoyant notamment de priver de fonds publics les institutions culturelles qui ne manifestent pas de loyauté envers l'État.
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