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Affaire Karim-Ça bouge à J-7 : Wade rentre à Dakar et tonne, l’Etat affûte ses armes



Affaire Karim-Ça bouge à J-7 : Wade rentre à Dakar et tonne, l’Etat affûte ses armes
Sauf changement, le compte à rebours est déclenché. Jour J moins sept (7) pour le célèbre détenu de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss, Wade-fils qui fera face aux juges de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) ce 31 juillet. Son père, le président sortant et prédécesseur du président Sall, est loin de croiser les bras. A peine de retour à Dakar, depuis hier soir, Wade donne le ton à ses proches à qui il précise : « Dieu est le meilleur des juges et nul n’échappera à la sentence le jour du jugement dernier ».
 

Avant de marteler : « Laissons-les tenir ce procès, toute chose à une fin. Le peuple sait que la politique politicienne est le soubassement premier de cette affaire. Toutes les prétendues preuves et autres éléments d’enquête ont été fournis par le régime en place. Si Karim a été le ministre du ciel et de la terre, eux ont remué ciel et terre et n’ont rien trouvé de sérieux à lui reprocher ».
 

Pour Wade, cela ne fait aucun doute que « c’est à (lui) qu’ils en veulent ». Cela va donc sans dire que le père suit de très près le dossier de son fils dans les liens de la détention depuis le 17 avril 2013 dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis. Mieux, dans le cadre du procès du siècle en raison du fait que c’est la première fois au Sénégal qu’un fils d’un président sortant sera jugé, Wade a renforcé le pool de défense de Karim par des avocats étrangers.  Les séances de travail avec leurs homologues sénégalais (Mes Ciré Clédor LY, Demba Ciré Bathily, Seydou Diagne, El Amadou Sall » sont mêmes inscrits dans l’agenda du coordonnateur de la défense, dit le journal « l’Observateur ».

 
Ce, au moment où du côté de l’Etat du Sénégal, l’accusateur, on affûte tout aussi les armes. Surtout au niveau du volet sécurité du procès. A cet effet, soulignent nos confrères, les différentes composantes des forces de l’ordre se sont réunies séparément, en vue de dégager les plans de stratégies pour la tranquillité publique, sûreté des citoyens et leurs biens. « Ce sera avant, pendant et après l’ouverture du procès », confie un officier supérieur du Groupement Mobile d’Intervention (GMI). 


Jeudi 24 Juillet 2014 - 11:43


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