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Affaire Karim: le président Sall récuse tout acharnement




Attaqué par son prédécesseur sur le dossier de son fils dans les liens de la détention depuis le 17 avril 2013 pour enrichissement illicite, le président Sall parle de l’affaire Karim Wade. Ce, pour récuser toute forme d’acharnement. Ce qui s’est passé selon lui, c’est qu’à son avènement au pouvoir, il a « engagé une politique de transparence et de bonne gouvernance ». Dans ce cadre, « plusieurs personnes ont ainsi été arrêtées dans le cadre de poursuites pour détournements de biens publics.
 

Le dossier est pendant devant la justice qui saura qui est fautif et qui ne l'est pas ». Pour Macky Sall qui précise qu’il « n'appartient ni au président ni aux partis politiques de le faire », de répondre à Wade en ces termes : «Evoquer la possibilité d'un accord politique…c'est faire insulte à la justice sénégalaise ». Pas une seule fois le président n’a prononcé le nom de Karim Wade dans l’interview qu’il a accordée à « lemonde » où à la question de « De retour à Dakar le 25 avril, l'ancien président Abdoulaye Wade vous a accusé de mener « une chasse aux sorcières » contre son fils, Karim, en prison depuis un an pour enrichissement illicite ? », l’ancien premier ministre de Wade qu’il a détrôné lors de la dernière présidentielle de 2012 n’y va pas par quatre chemins pour lancer :


« J'ai engagé une politique de transparence et de bonne gouvernance. Plusieurs personnes ont ainsi été arrêtées dans le cadre de poursuites pour détournements de biens publics. En faire une question personnelle ne me paraît pas pertinent. Du reste, c'est un dossier pendant devant la justice. Nous sommes en démocratie. C'est elle qui saura qui est fautif et qui ne l'est pas. Il n'appartient ni au président ni aux partis politiques de le faire ».


Ce, avant de nier tout accord politique dans le dossier à travers une autre question : Pensez-vous qu'en démocratie, la justice puisse négocier des accords politiques ? Pour lâcher : « Le Sénégal est une démocratie qui se respecte. Evoquer la possibilité d'un accord politique dans le cadre d'un dossier judiciaire, c'est faire insulte à la justice sénégalaise ».


Mardi 6 Mai 2014 - 16:23


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