L'ampleur des dégâts est importante. Plus d'une vingtaine de bus brûlés et pas loin d'une centaine de magasins pillés et détruits. Le bilan est lourd : 50 morts depuis le début des violences lundi. Pour Lessiba Teffo, de l'université de Pretoria, cette violence montre à quel point la population est frustrée. « Cela devient presque une seconde nature, les gens se disent que quand ils commettent des actes de violence, le gouvernement va les écouter et ils vont obtenir ce qu'ils demandent. Et en effet, il y a plein d'autres cas où ça a marché », affirme-t-il.
Plus inquiétant encore pour les analystes, la perte de respect pour l'ANC (Congrès national africain), le parti historique de Nelson Mandela.
Pour Ivor Sarakinsky, de l'université de Wits, ces violences, déclenchées par des membres de l'ANC mécontents, sont signe d'un manque de leadership. « Et cela suggère qu'il y a une rupture de la discipline intérieure au parti. Avant, le parti pouvait contenir les rivalités, les mécontentements, alors que maintenant ces mécontentements se déversent dans la rue. Ce n'est pas un bon signe en termes de cohérence du parti, de discipline et même en termes de gouvernance, si un jour ils sont élus », commente-t-il.
Les analystes s'inquiètent de l'après-élections, qui auront lieu début août. Si le niveau de contestation est aussi élevé qu’aujourd'hui, que se passera-t-il à l'annonce des résultats ?
Plus inquiétant encore pour les analystes, la perte de respect pour l'ANC (Congrès national africain), le parti historique de Nelson Mandela.
Pour Ivor Sarakinsky, de l'université de Wits, ces violences, déclenchées par des membres de l'ANC mécontents, sont signe d'un manque de leadership. « Et cela suggère qu'il y a une rupture de la discipline intérieure au parti. Avant, le parti pouvait contenir les rivalités, les mécontentements, alors que maintenant ces mécontentements se déversent dans la rue. Ce n'est pas un bon signe en termes de cohérence du parti, de discipline et même en termes de gouvernance, si un jour ils sont élus », commente-t-il.
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