L’Afrique du Sud irait-elle jusqu’au bout ? Se retirera-t-elle de la Cour Pénale Internationale ?
Pour le Centre sud-africain des Litiges - qui avait tenté de forcer le gouvernement a arrêter Omar el-Béchir lors de sa visite en Afrique du Sud - un retrait serait tragique et enverrait un message négatif.
Le gouvernement sud-africain y fait référence depuis des mois et depuis la saga el-Béchir mais, selon Magnus Killander, professeur de Droit humanitaire à l’Université de Pretoria, ce n’est pas chose faite. D’une part parce qu’il s’agit d’un processus assez long qui nécessiterait de modifier la législation et d’autre part, parce qu’il s’agit surtout d’un message politique.
« La raison officielle, c’est que la CPI ne cible que des leaders africains, mais en général il s’agit de cas qui ont été saisis par les pays africains eux-mêmes. Et puis la CPI est en train d’enquêter sur d’autres régions du monde. L’intérêt politique, c’est tout d’abord que le président Zuma souhaite être ami avec le leader soudanais mais également avec le Kenya et d’autres pays africains parce que l’Afrique du Sud est souvent vue comme étant trop agressive, trop imposante. Et là, il s’agit d’un dossier sur lequel l’Afrique du Sud peut facilement se joindre aux autres pays africains et en tirer parti », explique Magnus Killander.
Il ajoute toutefois que c’est la première fois que le président Zuma évoque aussi clairement un retrait de la CPI, ce qui n’est pas un bon signe.
Pour le Centre sud-africain des Litiges - qui avait tenté de forcer le gouvernement a arrêter Omar el-Béchir lors de sa visite en Afrique du Sud - un retrait serait tragique et enverrait un message négatif.
Le gouvernement sud-africain y fait référence depuis des mois et depuis la saga el-Béchir mais, selon Magnus Killander, professeur de Droit humanitaire à l’Université de Pretoria, ce n’est pas chose faite. D’une part parce qu’il s’agit d’un processus assez long qui nécessiterait de modifier la législation et d’autre part, parce qu’il s’agit surtout d’un message politique.
« La raison officielle, c’est que la CPI ne cible que des leaders africains, mais en général il s’agit de cas qui ont été saisis par les pays africains eux-mêmes. Et puis la CPI est en train d’enquêter sur d’autres régions du monde. L’intérêt politique, c’est tout d’abord que le président Zuma souhaite être ami avec le leader soudanais mais également avec le Kenya et d’autres pays africains parce que l’Afrique du Sud est souvent vue comme étant trop agressive, trop imposante. Et là, il s’agit d’un dossier sur lequel l’Afrique du Sud peut facilement se joindre aux autres pays africains et en tirer parti », explique Magnus Killander.
Il ajoute toutefois que c’est la première fois que le président Zuma évoque aussi clairement un retrait de la CPI, ce qui n’est pas un bon signe.
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