Aires Marines Protégées (AMP): le cas de réussite du Sénégal

Le Réseau d’Aires Marines Protégées de l’Afrique de l’Ouest (RAMPAO) a tenu sont Assemblée Générale (AG). Cinquième du genre, la dite AG ouverte hier vendredi à Dakar, le président du  RAMPAO, colonel Ousmane KANE souligne. «Force est de constater, aujourd’hui que le réseau s’agrandit de plus en plus et compte, à ce jours vingt six (26) Aires Marines Protégées (AMP) membres, reparties dans cinq (5) régions des sept (7) pays du Programme Régional de Concertation Marine et côtière en Afrique de l’Ouest (PRCM). Ces AMP, couvrent actuellement 2.721.859 hectares, correspondant à 93 ,10% de la superficie d’environ une trentaine d’AMPS existantes dans l’écorégion marine et côtière Ouest africaine. En outre, il est dénombré dans le réseau trois (3) Réserves de Biosphère (RB) dont une transfrontalière entre la Mauritanie et le Sénégal, ainsi qu’environ 1/3 des dix-huit (18) zones humides côtières d’importance internationale existant dans les pays impliqués, ce qui témoigne, encore une fois, de la richesse et de la diversité du réseau».

La rencontre ayant pour mission de présenter et d’analyser à l’échelle sous régional les activités réalisées par le réseau et les Aires Marines Protégés (AMP) membres entre novembre 2012 et novembre 2013, de débattre des orientations stratégiques 2013-2016 du réseau, de présenter une feuille de route pour la révision de la stratégie régionale, le réseau vise à mettre en place un ensemble d’AMP représentative d’écosystème et d’habitats critiques nécessaires au renouvellement des ressources halieutiques, a la restauration des habitats à la présentation de la biodiversité qui garantissent ainsi la connectivité, la secrétaire générale du réseau National des AMP qui ne manque pas de signifier.

« Beaucoup d’investissements ont été menés depuis 2007, date de la création du RAMPAO, des programmes de renforcement de capacité et la recherche des partenariat techniques pour amener plus de ressources financiers vers les AMP. Et entre les partenaires techniques créer plus de synergie pour avoir plus d’impact » tout en se félicitant par ailleurs du « progrès qui se fait avec la mise en réseau des AMP ».

Et selon cette dernière secrétaire générale du réseau national des AMP, « le Sénégal, c’est le cas de réussite car ils ont plus de dynamique de création des AMP et de création de réseau de synergies».