Ce 25 mars 2017 marque le 5ème anniversaire de l’accession de Macky Sall au pouvoir. Pour l’ancien Secrétaire général du SAEMS / CUSEMS, dans le secteur de l’Education, le bilan n’est pas fameux. «Après 5 ans, on s’est rendu compte que pour ce qui concerne les accords dont nous réclamions l’application, il a mis avec son gouvernement 18 mois pour réécrire les accords, signer un protocole d’accords le 17 février 2014 et depuis cette signature, les syndicats continuent encore à se mobiliser pour réclamer l’application de ces accords», dresse Mamadou Lamine Diamé sur Zik fm.
Les syndicalistes du secteur qui pointent «les baisses du budget, manque d’effectifs, insuffisance des outils de travail», d’indiquer que «l’Education n’est pas une priorité du régime de Macky Sall».
«Les budgets ont été drastiquement réduits», assène le Secrétaire général adjoint du CUSEMS. Selon Ndongo Sarr, «cela a aujourd’hui comme conséquence une réduction des recrutements. L’année dernière, la FASTEF n’a recruté que vingt (20) professeurs. Il s’y ajoute que dans les établissements, ils parlent de rationalisation des effectifs pour procéder à des redéploiements intempestifs et très souvent arbitraires».
«Nous avons vu déjà avec le PSE (Plan Sénégal Emergent) parmi les priorités citées, l’Education ne figure pas en bonne place en tout cas pas de façon explicite. Ce qui constitue une erreur politique», enfoncent-ils en martelant que «cette accalmie qu’on note trompe les gens, ce n’est pas ces autorités-là ont fait des efforts dans le sens de la prise en charge des préoccupations des enseignants mais c’est parce quelque part nous autres enseignants nous sommes responsables et soucieux de l’avenir de cette Nation que nous avons fait l’effort cette année». Cependant, «il va de soi que si les autorités ne font d’efforts dans le sens de la prise en charge de nos préoccupations mais très vite, la situation pourrait se dégrader».
Les syndicalistes du secteur qui pointent «les baisses du budget, manque d’effectifs, insuffisance des outils de travail», d’indiquer que «l’Education n’est pas une priorité du régime de Macky Sall».
«Les budgets ont été drastiquement réduits», assène le Secrétaire général adjoint du CUSEMS. Selon Ndongo Sarr, «cela a aujourd’hui comme conséquence une réduction des recrutements. L’année dernière, la FASTEF n’a recruté que vingt (20) professeurs. Il s’y ajoute que dans les établissements, ils parlent de rationalisation des effectifs pour procéder à des redéploiements intempestifs et très souvent arbitraires».
«Nous avons vu déjà avec le PSE (Plan Sénégal Emergent) parmi les priorités citées, l’Education ne figure pas en bonne place en tout cas pas de façon explicite. Ce qui constitue une erreur politique», enfoncent-ils en martelant que «cette accalmie qu’on note trompe les gens, ce n’est pas ces autorités-là ont fait des efforts dans le sens de la prise en charge des préoccupations des enseignants mais c’est parce quelque part nous autres enseignants nous sommes responsables et soucieux de l’avenir de cette Nation que nous avons fait l’effort cette année». Cependant, «il va de soi que si les autorités ne font d’efforts dans le sens de la prise en charge de nos préoccupations mais très vite, la situation pourrait se dégrader».
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