Six buts pour l’Albiceleste et pas un seul inscrit par Messi, présenté pourtant comme le meilleur joueur du monde! Pourtant, même ses plus farouches critiques, ceux qui rappellent à l’envi son efficacité avec le FC Barcelone (412 buts en 482 matches, 0,85 but par match) pour mieux souligner sa relative inefficacité en sélection (46 buts en 102 rencontres, soit 0,35 but par match), n’ont pas fait la fine bouche.
Car «La Pulga» (littéralement la puce) a livré son meilleur match depuis le début du tournoi, peut-être même de sa carrière sous le maillot argentin. Il a été impliqué dans la construction des six buts et a délivré trois passes décisives, il a débloqué rapidement la situation pour son équipe et écoeuré définitivement le Paraguay qui avait éliminé le Brésil au tour précédent.
C’est le capitaine de l’Albiceleste qui a tiré le coup-franc parfaitement dosé qui a permis à Marcos Rojo d’ouvrir la marque (15e), c’est encore lui qui a lancé idéalement Javier Pastore vers le deuxième but (22e), c’est enfin lui qui a trouvé Sergio Agüero pour le but du 5-1 (80e). Durant cette seconde demi-finale à sens unique, Messi a touché 81 ballons: cinq sont devenus des occasions de but et trois des passes décisives.
«On s’est quand même fait peur», avait admis après coup, le visage fermé, le quadruple Ballon d’Or.
La deuxième confrontation en dix-sept jours avec le Paraguay a permis de mesurer la différence entre le Messi du 1er tour (2-2), encore épuisé par sa longue saison avec le Barça, et le Messi du dernier carré qui sent l’odeur d’un trophée.
«C’est notre deuxième finale en un an», a-t-il souligné comme pour tordre le cou encore une fois à sa réputation de joueur incapable de reproduire sous le maillot argentin ses prestations avec le Barça.
Un an après la finale du Mondial-2014 perdue contre l’Allemagne (1-0 a.p.), Messi peut offrir à son pays, en cas de succès contre le Chili samedi, un premier titre depuis vingt-deux ans et la Copa America 1993. «J’espère marquer bien sûr, mais peu importe qui marque du moment qu’on gagne», a-t-il insisté.
De son côté, le sélectionneur Gerardo Martino se contenterait bien d’une réédition par Messi de sa demi-finale contre le Paraguay. «Je n’ai pas l’impression que ne pas marquer le préoccupe, je vois au contraire quelqu’un d’heureux. Il ne faut pas obligatoirement être buteur pour être heureux», a souri le sélectionneur argentin.
81 ballons touchés
Car «La Pulga» (littéralement la puce) a livré son meilleur match depuis le début du tournoi, peut-être même de sa carrière sous le maillot argentin. Il a été impliqué dans la construction des six buts et a délivré trois passes décisives, il a débloqué rapidement la situation pour son équipe et écoeuré définitivement le Paraguay qui avait éliminé le Brésil au tour précédent.
C’est le capitaine de l’Albiceleste qui a tiré le coup-franc parfaitement dosé qui a permis à Marcos Rojo d’ouvrir la marque (15e), c’est encore lui qui a lancé idéalement Javier Pastore vers le deuxième but (22e), c’est enfin lui qui a trouvé Sergio Agüero pour le but du 5-1 (80e). Durant cette seconde demi-finale à sens unique, Messi a touché 81 ballons: cinq sont devenus des occasions de but et trois des passes décisives.
Deuxième finale en un an
Le quart de finale contre la Colombie lui avait laissé un goût amer: l’Argentine avait outrageusement dominé son adversaire, mais était passée par les tirs au but (0-0, 5 t.a.b. à 4) pour décrocher son billet pour le dernier carré.«On s’est quand même fait peur», avait admis après coup, le visage fermé, le quadruple Ballon d’Or.
La deuxième confrontation en dix-sept jours avec le Paraguay a permis de mesurer la différence entre le Messi du 1er tour (2-2), encore épuisé par sa longue saison avec le Barça, et le Messi du dernier carré qui sent l’odeur d’un trophée.
«C’est notre deuxième finale en un an», a-t-il souligné comme pour tordre le cou encore une fois à sa réputation de joueur incapable de reproduire sous le maillot argentin ses prestations avec le Barça.
Un an après la finale du Mondial-2014 perdue contre l’Allemagne (1-0 a.p.), Messi peut offrir à son pays, en cas de succès contre le Chili samedi, un premier titre depuis vingt-deux ans et la Copa America 1993. «J’espère marquer bien sûr, mais peu importe qui marque du moment qu’on gagne», a-t-il insisté.
De son côté, le sélectionneur Gerardo Martino se contenterait bien d’une réédition par Messi de sa demi-finale contre le Paraguay. «Je n’ai pas l’impression que ne pas marquer le préoccupe, je vois au contraire quelqu’un d’heureux. Il ne faut pas obligatoirement être buteur pour être heureux», a souri le sélectionneur argentin.
AFP
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