C'est par le biais d'un communiqué parvenu à la rédaction que l'organisation ARTICLE 19, qui a vu le jour aux Etats-Unis en 1987, a officiellement affiché son soutien aux détenus Houlèye Mané, Mariéme Diouf, Fatou Binetou Ndiaye et Cheikh Tidiane Sarr, arrêtés entre le 26 et le 29 mai et formellement accusé le 2 juin d'avoir partagé par WhatsApp un photomontage jugé obscène du président sénégalais Macky Sall.
Le bureau régional de l'organisation demande leur remise en liberté immédiate.
Selon son bureau de l'Afrique de l'Ouest, les autorités judiciaires sénégalaises ont violé le droit international en arrêtant ces quatre personnes. "ARTICLE 19 rappelle que les standards internationaux relatifs à la liberté d’expression protègent tout particulièrement le discours politique et l’expression culturelle et artistique. Cette protection s’applique éminemment à la satire politique. A cet égard, les hommes et femmes politiques doivent faire preuve d’un degré de tolérance plus important face à la critique et la satire", souligne le communiqué.
Ledit document dénonce également la violation de la confidentialité de la correspondance des prévenus, qui ont vu leurs téléphones saisis par les forces de l'ordre pour consulter leurs messages et ainsi pouvoir constituer une preuve de l'infraction présumée. Ce qui constitue, selon ARTICLE 19 ", une violation de la Constitution sénégalaise en son article 13 : "Le secret de la correspondance, des communications postales, télégraphiques, téléphoniques et électroniques est inviolable. Il ne peut être ordonné de restriction à cette inviolabilité qu’en application de la loi".
En plus demander la libération immédiate de Houleye Mané et ses codétenus, ARTICLE 19 exige l'abandon des poursuites pour "diffusion d'images contraires aux bonnes moeurs" et "associations de malfaiteurs". L'organisation américaine va même plus loin en demandant simplement l'abrogation de l'infraction de "diffusion d'images contraires aux bonnes moeurs" du Code pénal.
Houleye Mané et Cie risquent une peine d’emprisonnement d’un mois à deux ans et une amende de 25,000 à 300,000 francs, comme le stipule le code pénal sénégalais sur les infractions précitées.
Le bureau régional de l'organisation demande leur remise en liberté immédiate.
Selon son bureau de l'Afrique de l'Ouest, les autorités judiciaires sénégalaises ont violé le droit international en arrêtant ces quatre personnes. "ARTICLE 19 rappelle que les standards internationaux relatifs à la liberté d’expression protègent tout particulièrement le discours politique et l’expression culturelle et artistique. Cette protection s’applique éminemment à la satire politique. A cet égard, les hommes et femmes politiques doivent faire preuve d’un degré de tolérance plus important face à la critique et la satire", souligne le communiqué.
Ledit document dénonce également la violation de la confidentialité de la correspondance des prévenus, qui ont vu leurs téléphones saisis par les forces de l'ordre pour consulter leurs messages et ainsi pouvoir constituer une preuve de l'infraction présumée. Ce qui constitue, selon ARTICLE 19 ", une violation de la Constitution sénégalaise en son article 13 : "Le secret de la correspondance, des communications postales, télégraphiques, téléphoniques et électroniques est inviolable. Il ne peut être ordonné de restriction à cette inviolabilité qu’en application de la loi".
En plus demander la libération immédiate de Houleye Mané et ses codétenus, ARTICLE 19 exige l'abandon des poursuites pour "diffusion d'images contraires aux bonnes moeurs" et "associations de malfaiteurs". L'organisation américaine va même plus loin en demandant simplement l'abrogation de l'infraction de "diffusion d'images contraires aux bonnes moeurs" du Code pénal.
Houleye Mané et Cie risquent une peine d’emprisonnement d’un mois à deux ans et une amende de 25,000 à 300,000 francs, comme le stipule le code pénal sénégalais sur les infractions précitées.
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