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Arsenal-Monaco (1-3) : Wenger s'est trompé, les Gunners l'ont payé

Peu inspiré dans ses choix, Arsène Wenger a facilité la tâche des Monégasques pour créer la sensation à l'Emirates Stadium en huitième de finale aller (3-1) de la Ligue des champions. Pour ses retrouvailles avec son ancien club, le technicien français s'est trompé en sortant Giroud à l'heure de jeu et en ne faisant pas appel au solide Flamini.



Lors du tirage au sort de ces huitièmes de finale en décembre, les joueurs d'Arsenal  pouvaient légitimement se frotter les mains en se disant qu'ils avaient évité les cadors européens en tombant sur l'AS Monaco. Trois mois plus tard, ils sont proches de l'élimination dès le début de la phase finale pour la cinquième saison consécutive. Battus à l'Emirates Stadium (1-3), les Gunners n'ont quasiment plus aucune chance de passer ce tour et Arsène Wenger est tout autant coupable que ses joueurs.

Face à la meilleure défense de la compétition, qui n'a encaissé qu'un but en phase de groupes, l'entraîneur français s'est montré un peu trop confiant dès le coup d'envoi. Il a sans doute pensé que Coquelin  suffirait au milieu de terrain pour répondre au défi physique des Monégasques, incarné par le solide duo Fabinho-Kondogbia. Certes génial et indispensable en phase offensive, Cazorla  ne sera jamais un milieu tout terrain comme Flamini, non retenu dans le groupe, en sachant que Wilshere  et Ramsey  sont blessés. "Je n'ai pas été surpris. On sous-estime l'intensité physique de cette équipe. Elle n'a pas marqué beaucoup de buts en phase de poules mais elle n'en a surtout pas pris", a pourtant expliqué Wenger au micro de BeIN Sports après la rencontre.

" On a été suicidaire défensivement."

Lucide dans son analyse, l'entraîneur d'Arsenal a reconnu la défaillance de son équipe, qui n'était passé qu'une seule fois au travers cette saison sur la scène européenne, lors de son déplacement à Dortmund  (2-0) lors de la 1re journée : "Cette défaite est assez simple à expliquer. On était dans un jour très moyen pour ne pas dire plus. Ils nous ont bien absorbés et on a faibli sur le plan physique." La sortie à l'heure de jeu de Giroud, son élément offensif le plus dangereux, a déréglé son attaque, malgré le manque de réussite de l'attaquant des Bleus (6 tirs, tous non cadrés). "Tout ce que tu loupes à ce niveau, tu finis par le payer", a regretté Wenger. Welbeck, replacé dans l'axe pour la fin de match, a souffert face à la charnière Wallace -Abdennour et le seul éclair londonien est venu des pieds d'Oxlade-Chamberlain  (90e, 1-2).

L'attaque des Gunners n'est pas le seul secteur de jeu à blâmer pour le troisième de Premier League. La défense est passée au travers alors qu'elle était prévenue des contres dangereux de l'ASM, pourtant privée côté gauche de Kurzawa et Ferreira-Carrasco au coup d'envoi. Si sur le premier but de Kondogbia (38e, 0-1), Mertesacker  n'a pas eu de veine en contrant la frappe du milieu tricolore, l'Allemand est fautif sur la seconde réalisation monégasque pour avoir déserté l'axe. Martial a pu avoir le champ libre pour servirBerbatov  (53e, 0-2). "On a été suicidaire défensivement ce qui explique le résultat. On a trop anticipé au niveau de la défense centrale. C'est ce qu'il fallait éviter", a déploré un Wenger dépité tout comme ses supporters au coup de sifflet final, encore abasourdis par le troisième but de Ferreira-Carrasco sur un nouveau contre (90e+4, 1-3).

Dans trois semaines à Louis-II, Arsenal devra marquer au moins trois fois et tenter de ne pas prendre de buts, ce qui paraît inimaginable après sa prestation de mercredi soir. Son entraîneur reconnait que Monaco a fait un grand pas vers les quarts de finale : "On n'est pas éliminé mais on a une tache presque insurmontable à relever."


eurosport

Jeudi 26 Février 2015 - 14:37


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