Après cinq ans et huit mois de prison, la Cour suprême redonne le sourire aux accusés encore en détention dans l’affaire de l’attaque du domicile d’Alpha Condé, le 19 juillet 2011. Ces prisonniers, dont le commandant Alpha Oumar Diallo et Jean Guilavogui, ainsi que la femme d’affaires Fatou Badiar Diallo, ont vu l’arrêt, qui les avait condamnés à de lourdes peines, cassé par la Cour suprême.
Une satisfaction pour l’un des conseils des accusés, maître Salifou Béavogui : « Cet arrêt nous donne entièrement raison. Aujourd’hui, mon client qui était condamné à vie vient de voir sa condamnation annulée ».
« Très contents »
L’un des enfants de Fatou Badiar, privé de sa mère depuis presque six ans, exprime son sentiment après cet arrêt de la Cour suprême : « On vient juste d’apprendre ça. Nous sommes vraiment très contents de cette nouvelle. Nous sommes contents que la Cour suprême ait donné raison à nos avocats, de toute la communauté internationale, de toutes les personnes bienveillantes qui nous ont aidés ».
Si cet arrêt de la Cour suprême ne signifie pas relaxe des prévenus, il redonne néanmoins de l’espoir pour maître Salifou Béavogui : « Ce jugement ne signifie pas liberté, mais ce jugement signifie innocence parce que ce sont des personnes qui avaient déjà de lourdes peines, mais qui ont été innocentées par la cassation de l’arrêt de la cour d’assises de Conakry ».
La Cour suprême de Guinée a certes cassé le jugement de la cour d’assises, mais elle renvoie les accusés devant une autre juridiction dont on ne peut pas à l’avance connaître l’issue.
Une satisfaction pour l’un des conseils des accusés, maître Salifou Béavogui : « Cet arrêt nous donne entièrement raison. Aujourd’hui, mon client qui était condamné à vie vient de voir sa condamnation annulée ».
« Très contents »
L’un des enfants de Fatou Badiar, privé de sa mère depuis presque six ans, exprime son sentiment après cet arrêt de la Cour suprême : « On vient juste d’apprendre ça. Nous sommes vraiment très contents de cette nouvelle. Nous sommes contents que la Cour suprême ait donné raison à nos avocats, de toute la communauté internationale, de toutes les personnes bienveillantes qui nous ont aidés ».
Si cet arrêt de la Cour suprême ne signifie pas relaxe des prévenus, il redonne néanmoins de l’espoir pour maître Salifou Béavogui : « Ce jugement ne signifie pas liberté, mais ce jugement signifie innocence parce que ce sont des personnes qui avaient déjà de lourdes peines, mais qui ont été innocentées par la cassation de l’arrêt de la cour d’assises de Conakry ».
La Cour suprême de Guinée a certes cassé le jugement de la cour d’assises, mais elle renvoie les accusés devant une autre juridiction dont on ne peut pas à l’avance connaître l’issue.
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