La nomination de deux (2) personnalités, Alkache Alhada au Conseil d’Etat et Saïdou Sidibé à la Cour des Comptes, est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Les deux camps se rejettent la balle sur la légalité de leurs actes. Le secrétaire général adjoint du Saman, Nouhou Aboubacar, accuse: «Le bureau du Saman leur reproche clairement leur appartenance au sérail du pouvoir. Nous avons d’abord demandé au président et au nom du serment qu’il a prêté de revenir sur ces décrets ».
Pour le ministre de la Justice, Marou Amadou, la loi a été respectée. Le Saman doit revoir sa copie: «Ces personnalités ont régulièrement prêté serment. C’est ça la vérité et nous ne reculerons guère sur ces questions-là une fois encore parce que le débat est malsain, le débat est trop bas ». Un Saman qui ne lâche pas prise. Il va jusqu’à défier le ministre Garde des Sceaux : « Le ministre dit que c’est conforme à la loi. Nous soutenons le contraire. Il peut saisir n’importe quelle juridiction pour interpréter et nous sommes formels là-dessus».
L’Etat ne reviendra pas sur ces deux décrets, martèle le ministre Marou Amadou, qui qualifie les magistrats d’incompétents à ce poste : « Franchement, ce n’est pas le président qui juge, ces juridictions ne sont pas des irruptions de l’ordre judiciaire. L’une est une juridiction administrative, l’autre est une juridiction financière. Et je dis, c’est le magistrat de l’ordre judiciaire qui est radicalement incompétent pour faire ce travail-là, au fond ».
Source: Rfi.fr
Pour le ministre de la Justice, Marou Amadou, la loi a été respectée. Le Saman doit revoir sa copie: «Ces personnalités ont régulièrement prêté serment. C’est ça la vérité et nous ne reculerons guère sur ces questions-là une fois encore parce que le débat est malsain, le débat est trop bas ». Un Saman qui ne lâche pas prise. Il va jusqu’à défier le ministre Garde des Sceaux : « Le ministre dit que c’est conforme à la loi. Nous soutenons le contraire. Il peut saisir n’importe quelle juridiction pour interpréter et nous sommes formels là-dessus».
L’Etat ne reviendra pas sur ces deux décrets, martèle le ministre Marou Amadou, qui qualifie les magistrats d’incompétents à ce poste : « Franchement, ce n’est pas le président qui juge, ces juridictions ne sont pas des irruptions de l’ordre judiciaire. L’une est une juridiction administrative, l’autre est une juridiction financière. Et je dis, c’est le magistrat de l’ordre judiciaire qui est radicalement incompétent pour faire ce travail-là, au fond ».
Source: Rfi.fr
Autres articles
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC