A l’unanimité, les 63 députés ont donc décidé de prendre leur temps pour examiner le projet de révision constitutionnelle. A la sortie de l’hémicycle, qu’ils soient proches ou opposés au pouvoir, ils disaient tous la même chose : nous ne sommes pas contre le principe de révision de notre loi fondamentale, inchangée depuis 27 ans, mais nous voulons examiner ce projet dans de bonnes conditions et en consultant les Béninois.
Si les députés ont donc accepté la première demande du chef de l'Etat, tenir une session extraordinaire, ils ont dit non à la seconde, un examen du texte en urgence. La procédure d’urgence aurait obligé la commission des lois à rendre rapidement un rapport pour dire si le texte était recevable et obligé l’Assemblée nationale à fixer rapidement une date pour le vote.
« Pendant 27 ans, on n’a pu rien faire, il faut que ça commence quand même un jour, donc on n’est pas contre l’étude du projet, on est contre la manière. Il faut qu’on aille doucement, lentement et sûrement en prenant en compte toutes les considérations des Béninois. Je pense que ça pourra alors être un bon projet que nous allons sortir », estime Simplice Codjo, député FCBE, l'alliance précédemment au pouvoir.
Pourquoi le chef de l'Etat a-t-il demandé une procédure d'urgence ? « Quel est l’esprit de cela ? Nous avons compris l’esprit du président de la République : un souci de célérité, mais pas un souci de liquidation. Nous n’avions jamais eu l’intention de liquider un travail important pour notre pays et pour le destin de ce pays », assure Orden Alladatin, rapporteur de la commission des lois, proche de Patrice Talon, donne une explication.
Les députés disent qu'ils vont maintenant aller prendre l'avis des Béninois. Et que le débat de fond va commencer.
Ce qui est sûr, c’est que cela a créé un électrochoc. Beaucoup de Béninois ont cherché à savoir ce qu’il y avait dans le texte pour que le président demande son examen en urgence.
Si les députés ont donc accepté la première demande du chef de l'Etat, tenir une session extraordinaire, ils ont dit non à la seconde, un examen du texte en urgence. La procédure d’urgence aurait obligé la commission des lois à rendre rapidement un rapport pour dire si le texte était recevable et obligé l’Assemblée nationale à fixer rapidement une date pour le vote.
« Pendant 27 ans, on n’a pu rien faire, il faut que ça commence quand même un jour, donc on n’est pas contre l’étude du projet, on est contre la manière. Il faut qu’on aille doucement, lentement et sûrement en prenant en compte toutes les considérations des Béninois. Je pense que ça pourra alors être un bon projet que nous allons sortir », estime Simplice Codjo, député FCBE, l'alliance précédemment au pouvoir.
Pourquoi le chef de l'Etat a-t-il demandé une procédure d'urgence ? « Quel est l’esprit de cela ? Nous avons compris l’esprit du président de la République : un souci de célérité, mais pas un souci de liquidation. Nous n’avions jamais eu l’intention de liquider un travail important pour notre pays et pour le destin de ce pays », assure Orden Alladatin, rapporteur de la commission des lois, proche de Patrice Talon, donne une explication.
Les députés disent qu'ils vont maintenant aller prendre l'avis des Béninois. Et que le débat de fond va commencer.
Ce qui est sûr, c’est que cela a créé un électrochoc. Beaucoup de Béninois ont cherché à savoir ce qu’il y avait dans le texte pour que le président demande son examen en urgence.
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