Moustapha Niasse a fait acte allégeance à Macky Sall au point de faire voler son parti en éclats. Youssou Ndour s’est livré points et mains liés tandis qu’Amath Dansokho a perdu tout sens critique et est devenu bouclier du chef de l’Etat.
Le 17 février 2004, Moustapha Niasse et son parti, l’Alliance des forces de progrès (Afp) refusaient d’entrer dans le gouvernement de Abdoulaye Wade qui avait fait appel à lui dans le cadre d’un gouvernement élargi. Moustapha Niasse avait décliné cet appel à une majorité d’idées en fustigeant le «déséquilibre institutionnel au sommet de l’Etat, en faveur du président de la République». Et ce déséquilibre est, selon lui, source de «dérives pernicieuses dans la gestion de la chose publique».
A la date d’aujourd’hui, est ce que la donne a réellement changé ? Pourtant, il s’agit de la même Constitution, de la même armature institutionnelle.
Le secrétaire général de l’Afp dénonçait aussi lors de son congrès en 2004 : «depuis l'avènement du régime dit de l'alternance, voilà bientôt trois années, les droits des citoyens sont constamment menacés, souvent bafoués dans l'opacité».
Que dire d’Amath Dansokho. Lui qui a été qualifié de «Mandela national», et qui avait eu à déclarer en novembre 2008 : «Quand le système de flagornerie s’empare de tous les esprits, naturellement il n’y a pas de résistance». Ne pourrait-on pas qualifier ce régime d’être proche, dans sa manière de gouverner, de celui d’Abdoulaye Wade ? Ne voit-on pas les autorités proches du régime continuer à toujours distribuer des billets de banques ?
En tout cas beaucoup de questions triturent les méninges sur cette armada de vassalisation qui a eu raison de ces remparts de la démocratie. Est-ce simplement des salaires et avantages où y a-t-il autre chose qui explique que ces autorités s’allongent devant Macky Sall.
On se rappelle des propos d’Abdoulaye Bathily qui lui aussi dénonçait les conditions d’incarcération et de détention de Malick Noel Seck. «Dans cette affaire Malick Noël Seck, notre système judiciaire ne sort pas grandi». Présentement, point d’indignation sur les incarcérations tous azimuts des responsables libéraux. Mais, aucune de ces personnalités n’a pipé mot quand Macky Sall a affirmé dans une interview depuis les Etats unis que c’est lui-même qui a empêché des poursuites judiciaires contre d’anciens ministres et Directeurs généraux de l’époque.
Meme Youssou Ndour n’a pas été en reste. Lui aussi qui a été l’un des grands pourfendeurs du pouvoir d’Abdoulaye Wade s’est aplati. «Je témoignerai toujours loyauté à Macky Sall. J'accompagne le président Macky Sall. Je suis avec lui et je le soutiens. C'est un grand patriote, un travailleur infatigable, qui a beaucoup d'ambitions pour le Sénégal. Pourquoi devrais-je m'opposer à lui ?», a déclaré le Ministre-conseiller auprès du président de la République, Youssou Ndour sur les ondes de sa radio.
Le 17 février 2004, Moustapha Niasse et son parti, l’Alliance des forces de progrès (Afp) refusaient d’entrer dans le gouvernement de Abdoulaye Wade qui avait fait appel à lui dans le cadre d’un gouvernement élargi. Moustapha Niasse avait décliné cet appel à une majorité d’idées en fustigeant le «déséquilibre institutionnel au sommet de l’Etat, en faveur du président de la République». Et ce déséquilibre est, selon lui, source de «dérives pernicieuses dans la gestion de la chose publique».
A la date d’aujourd’hui, est ce que la donne a réellement changé ? Pourtant, il s’agit de la même Constitution, de la même armature institutionnelle.
Le secrétaire général de l’Afp dénonçait aussi lors de son congrès en 2004 : «depuis l'avènement du régime dit de l'alternance, voilà bientôt trois années, les droits des citoyens sont constamment menacés, souvent bafoués dans l'opacité».
Que dire d’Amath Dansokho. Lui qui a été qualifié de «Mandela national», et qui avait eu à déclarer en novembre 2008 : «Quand le système de flagornerie s’empare de tous les esprits, naturellement il n’y a pas de résistance». Ne pourrait-on pas qualifier ce régime d’être proche, dans sa manière de gouverner, de celui d’Abdoulaye Wade ? Ne voit-on pas les autorités proches du régime continuer à toujours distribuer des billets de banques ?
En tout cas beaucoup de questions triturent les méninges sur cette armada de vassalisation qui a eu raison de ces remparts de la démocratie. Est-ce simplement des salaires et avantages où y a-t-il autre chose qui explique que ces autorités s’allongent devant Macky Sall.
On se rappelle des propos d’Abdoulaye Bathily qui lui aussi dénonçait les conditions d’incarcération et de détention de Malick Noel Seck. «Dans cette affaire Malick Noël Seck, notre système judiciaire ne sort pas grandi». Présentement, point d’indignation sur les incarcérations tous azimuts des responsables libéraux. Mais, aucune de ces personnalités n’a pipé mot quand Macky Sall a affirmé dans une interview depuis les Etats unis que c’est lui-même qui a empêché des poursuites judiciaires contre d’anciens ministres et Directeurs généraux de l’époque.
Meme Youssou Ndour n’a pas été en reste. Lui aussi qui a été l’un des grands pourfendeurs du pouvoir d’Abdoulaye Wade s’est aplati. «Je témoignerai toujours loyauté à Macky Sall. J'accompagne le président Macky Sall. Je suis avec lui et je le soutiens. C'est un grand patriote, un travailleur infatigable, qui a beaucoup d'ambitions pour le Sénégal. Pourquoi devrais-je m'opposer à lui ?», a déclaré le Ministre-conseiller auprès du président de la République, Youssou Ndour sur les ondes de sa radio.
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