Blanchiment de corruption, détournement de fonds public, abus de biens sociaux et abus de confiance, voilà ce pour quoi le parquet national financier demande le renvoi de Teodorin Obiang devant le tribunal correctionnel. Des chefs d'accusation pour lesquels le fils du président équato-guinéen est mis en examen depuis mars 2014 et pour lesquels il ne bénéficie d'aucune immunité diplomatique. C'est ce qu'avait décidé la Cour de cassation, au mois de décembre dernier.
Pour les magistrats du parquet, l'instruction a démontré que Teodorin Obiang avait acquis, en France et alors qu'il était ministre de l'Agriculture et des Forêts dans son pays, un patrimoine immobilier évalué à plusieurs dizaines de millions d'euros. Le dossier détaille également les dépenses somptuaires du fils de Teodoro Obiang Nguema : jet privé, voitures de luxe et cet hôtel particulier dans le XVIe arrondissement de Paris que la justice française avait saisi dès 2012.
Les réquisitions du parquet ne sont pas surprenantes. Sans surprise non plus, les associations à l'origine de la plainte se félicitent qu'un premier procès d'un haut dignitaire puisse se tenir en France dans le dossier des « biens mal acquis ». Les juges d'instruction disposent d'un délai d'un mois pour se prononcer sur le renvoi ou non de Teodorin Obiang devant un tribunal.
Rfi.fr
Pour les magistrats du parquet, l'instruction a démontré que Teodorin Obiang avait acquis, en France et alors qu'il était ministre de l'Agriculture et des Forêts dans son pays, un patrimoine immobilier évalué à plusieurs dizaines de millions d'euros. Le dossier détaille également les dépenses somptuaires du fils de Teodoro Obiang Nguema : jet privé, voitures de luxe et cet hôtel particulier dans le XVIe arrondissement de Paris que la justice française avait saisi dès 2012.
Les réquisitions du parquet ne sont pas surprenantes. Sans surprise non plus, les associations à l'origine de la plainte se félicitent qu'un premier procès d'un haut dignitaire puisse se tenir en France dans le dossier des « biens mal acquis ». Les juges d'instruction disposent d'un délai d'un mois pour se prononcer sur le renvoi ou non de Teodorin Obiang devant un tribunal.
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