En visite d’Etat au Sénégal, Roch Marc Christian Kaboré a évoqué le statut de Djibrill Bassolé. Alors que certains craignent que le général ne profite de son assignation en résidence surveillée pour fuir la justice, le président burkinabè ne se montre pas inquiet. « Il est en résidence surveillée sous le contrôle de l’armée, donc de ce point de vue-là les hypothèses qui sont développées pour l’instant sont des vues de l’esprit », estime-t-il. D’ailleurs, « seul le président de la Cour de contrôle peut autoriser une sortie, même en ville ».
Dans le dossier Bassolé, ultrasensible puisqu'il touche à l'ex-président Compaoré et aux relations avec le voisin ivoirien, le chef d’Etat Kaboré n'attend désormais qu'une chose : « que la justice soit rendue. Et s’il est innocent il ira librement, s’il n’est pas innocent il paiera la peine qu’il ne veut pas payer. Voilà, c’est tout ».
Les fidèles de Djibrill Bassolé dénoncent une « arrestation arbitraire »
C’est peut-être tout pour le président, mais pas pour les partisans du général Djbrill Bassolé, qui maintiennent la pression. Ils crient à l'enlèvement et à la séquestration de l'ex-chef de la diplomatie burkinabè. Pour ceux qui vont jusqu'à comparer la nouvelle résidence de Djibrill Bassolé à la prison de Guantanamo, l’objectif est simple : permettre au général de bénéficier d'une liberté provisoire sans surveillance.
Ainsi, Mahamoudou Dicko, président par intérim de la nouvelle alliance du Faso, s’indigne : « la décision de liberté provisoire n’a pas été totalement exécutée ». Il dénonce le placement de Djibrill Bassolé « dans un endroit où il est quasiment séquestré » et se déclare inquiet « pour son intégrité physique ». A ses yeux, pas de doute « c’est juste une arrestation actuellement arbitraire. Parce que la justice a fait son travail en prononçant effectivement la liberté provisoire, mais le gouvernement a interféré pour l’empêcher de jouir de cette décision de justice ».
Bien qu'isolée, la nouvelle résidence du général Djbrill Bassolé est loin de ressembler à la prison de Guantanamo. Même si tout porte à croire que le procureur militaire et son équipe ont été surpris par la décision du juge de la chambre de contrôle, vu les travaux en cours dans un lieu qui était jusque-là inhabité. Et où il faut pratiquement tout réinstaller.
Dans le dossier Bassolé, ultrasensible puisqu'il touche à l'ex-président Compaoré et aux relations avec le voisin ivoirien, le chef d’Etat Kaboré n'attend désormais qu'une chose : « que la justice soit rendue. Et s’il est innocent il ira librement, s’il n’est pas innocent il paiera la peine qu’il ne veut pas payer. Voilà, c’est tout ».
Les fidèles de Djibrill Bassolé dénoncent une « arrestation arbitraire »
C’est peut-être tout pour le président, mais pas pour les partisans du général Djbrill Bassolé, qui maintiennent la pression. Ils crient à l'enlèvement et à la séquestration de l'ex-chef de la diplomatie burkinabè. Pour ceux qui vont jusqu'à comparer la nouvelle résidence de Djibrill Bassolé à la prison de Guantanamo, l’objectif est simple : permettre au général de bénéficier d'une liberté provisoire sans surveillance.
Ainsi, Mahamoudou Dicko, président par intérim de la nouvelle alliance du Faso, s’indigne : « la décision de liberté provisoire n’a pas été totalement exécutée ». Il dénonce le placement de Djibrill Bassolé « dans un endroit où il est quasiment séquestré » et se déclare inquiet « pour son intégrité physique ». A ses yeux, pas de doute « c’est juste une arrestation actuellement arbitraire. Parce que la justice a fait son travail en prononçant effectivement la liberté provisoire, mais le gouvernement a interféré pour l’empêcher de jouir de cette décision de justice ».
Bien qu'isolée, la nouvelle résidence du général Djbrill Bassolé est loin de ressembler à la prison de Guantanamo. Même si tout porte à croire que le procureur militaire et son équipe ont été surpris par la décision du juge de la chambre de contrôle, vu les travaux en cours dans un lieu qui était jusque-là inhabité. Et où il faut pratiquement tout réinstaller.
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