Les cinq associations concernées sont l'Aprodh, le Forsc, le Focode, le Réseau des citoyens probes et l'ACAT. Elles faisaient partie de la dizaine d'ASBL qui avaient été suspendues en novembre 2015.
Selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur, ces dernières ont été radiées pour ne pas avoir répondu à la justice burundaise. « Ces ASBL figurent parmi une dizaine qui avaient été suspendues. Vous savez que l’une, à savoir le Parcem, a suivi son procès et elle fonctionnait sans problème. Il en restait neuf et parmi les neuf, il y a les cinq qui ont continué à fonctionner clandestinement, en continuant à ternir l’image du pays », explique Thérence Ntahiraja, porte-parole du ministère de l’Intérieur.
Et d’ajouter : « Au Burundi, des ASBL, nous en avons plus de 6 000. Au cours de cette année, nous en avons agréé environ 200. Au cours de cette année, ça continue, la liberté est là. Mais les cinq ont continué à travailler dans la clandestinité au lieu de suivre leur procès auprès de la justice. Et ensuite, ils ont contribué à ternir l’image du pays et voilà que finalement son excellence le ministre a pris cette décision. »
« Des mesures irréfléchies »
De son côté, le président de l’Action chrétienne pour l’abolition de la torture (ACAT) n’a pas été surpris par cette décision. « On n’a pas été surpris parce que le gouvernement du Burundi, ces derniers jours, a pris des mesures irréfléchies, explique maître Armel Niyongere. Vous avez observé comment il a suspendu la coopération avec l’office du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, comment il s’est retiré à la Cour pénale internationale. Tout ça montre que le gouvernement est en train de prendre des mesures de désespoir, des mesures irréfléchies. »
« Le jour où on a été suspendu provisoirement, on a pas cessé de continuer à faire le monitoring, on a continué à faire des rapports que nous avons publiés, des rapports sur des violations de droits de l’homme et des plaidoyers sur le plan international pour montrer aux amis du Burundi que le gouvernement du Burundi est en train de commettre des crimes et des crimes contre l’humanité », conclut le président de l’ACAT.
Selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur, ces dernières ont été radiées pour ne pas avoir répondu à la justice burundaise. « Ces ASBL figurent parmi une dizaine qui avaient été suspendues. Vous savez que l’une, à savoir le Parcem, a suivi son procès et elle fonctionnait sans problème. Il en restait neuf et parmi les neuf, il y a les cinq qui ont continué à fonctionner clandestinement, en continuant à ternir l’image du pays », explique Thérence Ntahiraja, porte-parole du ministère de l’Intérieur.
Et d’ajouter : « Au Burundi, des ASBL, nous en avons plus de 6 000. Au cours de cette année, nous en avons agréé environ 200. Au cours de cette année, ça continue, la liberté est là. Mais les cinq ont continué à travailler dans la clandestinité au lieu de suivre leur procès auprès de la justice. Et ensuite, ils ont contribué à ternir l’image du pays et voilà que finalement son excellence le ministre a pris cette décision. »
« Des mesures irréfléchies »
De son côté, le président de l’Action chrétienne pour l’abolition de la torture (ACAT) n’a pas été surpris par cette décision. « On n’a pas été surpris parce que le gouvernement du Burundi, ces derniers jours, a pris des mesures irréfléchies, explique maître Armel Niyongere. Vous avez observé comment il a suspendu la coopération avec l’office du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, comment il s’est retiré à la Cour pénale internationale. Tout ça montre que le gouvernement est en train de prendre des mesures de désespoir, des mesures irréfléchies. »
« Le jour où on a été suspendu provisoirement, on a pas cessé de continuer à faire le monitoring, on a continué à faire des rapports que nous avons publiés, des rapports sur des violations de droits de l’homme et des plaidoyers sur le plan international pour montrer aux amis du Burundi que le gouvernement du Burundi est en train de commettre des crimes et des crimes contre l’humanité », conclut le président de l’ACAT.
Autres articles
-
Tchad: la coalition «Nous le Peuple» demande le report de la présidentielle
-
Présidentielle 2024: la CEDEAO compte envoyer une délégation de 130 observateurs au Sénégal
-
Guinée : limogeage des directeurs généraux des sociétés d’électricité et des pétroles
-
Burkina: Le président Traoré signe un décret pour récompenser les dénonciateurs des faits avérés de corruption
-
Un bilan mitigé pour les 30 ans de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale