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C'est très tendu au Togo : Des affrontements meurtriers entre forces de l'ordre et manifestants à Lomé

A l’appel de la coalition de l’opposition, des manifestants ont tenté mercredi matin de se rassembler aux points de départs d’une marche interdite par les autorités. Le face à face avec les forces de l’ordre a rapidement tourné à l’affrontement à plusieurs endroits de la capitale. Plusieurs personnes ont été blessées et au moins deux manifestants ont été tués.



C'est très tendu au Togo : Des affrontements meurtriers entre forces de l'ordre et manifestants à Lomé
Comme il fallait s’y attendre, ce mercredi 18 octobre vient s’ajouter aux nombreux jours de tensions politiques que connaît le Togo depuis deux mois. Chaussées endommagées, pneus brûlés, voitures et motos détruites , édifices vandalisés… Depuis les premières heures de la matinée, Lomé ressemble à un champ de bataille, dans plusieurs quartiers. A 17h, heure de Lomé, la tension ne semblait pas sur le point de retomber, au contraire.

Les militants de l’opposition, suivant les recommandations de leurs leaders, ont tenté de se rassembler tôt ce mercredi matin aux deux points de départ de la marche qui devait avoir pour point de chute le siège de l’Assemblée nationale situé dans le quartier administratif de Lomé.


Les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont débuté dès 8 heures à plusieurs endroits de la capitale. A Bè, Agoè, Attikoumé et dans certains quartiers situés en périphérie de Lomé, des manifestants ont érigé des barricades, brûlé des pneus pour tenter de briser le blocus imposé par les forces de l’ordre. Le face-à-face a été immédiatement très tendu à de nombreux carrefours stratégiques de Lomé. En début d’après-midi, les affrontements se sont propagés à plusieurs autres quartiers de la capitale, notamment Baguida et Kodjoviakopé. Dans l’après-midi, le domicile du chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), principal parti d’opposition togolais, a été la cible de tirs de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre, selon des responsables de l’ANC.

Rfi.fr

Mercredi 18 Octobre 2017 - 19:25


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