Moussa Faki Mahamat, le patron de la commission de l’Union africaine, devait rencontrer le secrétaire d’État américain lors de son passage aux Etats-Unis à la mi-avril. C’est du moins ce qu’il croyait puisque Rex Tillerson l'avait invité à Washington.
Sauf qu’une fois arrivé à New York, le département d’État lui propose plutôt une rencontre, non pas avec le « numéro un » du département d’État, mais le « numéro quatre ». Une situation inacceptable aux yeux du président de la Commission africaine, qui a annulé son déplacement dans la capitale américaine. C’est du moins la version qu’en fait la revue Foreign Policy, s'appuyant sur des sources africaines non citées.
Tillerson « obligé d'annuler »
Pour Herman Cohen, un ancien sous-secrétaire d’État américain aux Affaires africaines, la réalité est un peu différente : « Selon mes renseignements, monsieur Tillerson a été appelé à la dernière minute par la Maison Blanche en urgence pour le problème de la Corée du Nord. Donc il fallait qu’il aille là-bas rapidement, préparer un briefing pour le Sénat qui a eu lieu. Donc il était obligé d’annuler ».
Dans la foulée de la victoire du président Trump, de nombreux postes au département d'État restent à pourvoir. C'est le cas, notamment, du sous-secrétaire d'État aux Affaires africaines, poste vacant depuis le départ, le 10 mars dernier, de Linda Thomas-Greenfield.
Il n'y a vraiment que deux explications possibles. La première c'est que le secrétaire d'Etat n'a pas pleinement réalisé l'importance de cette rencontre parce qu'il n'a pas autour de lui de conseiller avec une expertise africaine suffisante, parce que l'administration Trump prend beaucoup de temps à nommer ses hauts fonctionnaires. Ou alors, ils ont décidé que cette relation Etats-Unis/Union africaine n'est pas aussi importante que d'autres.
Sauf qu’une fois arrivé à New York, le département d’État lui propose plutôt une rencontre, non pas avec le « numéro un » du département d’État, mais le « numéro quatre ». Une situation inacceptable aux yeux du président de la Commission africaine, qui a annulé son déplacement dans la capitale américaine. C’est du moins la version qu’en fait la revue Foreign Policy, s'appuyant sur des sources africaines non citées.
Tillerson « obligé d'annuler »
Pour Herman Cohen, un ancien sous-secrétaire d’État américain aux Affaires africaines, la réalité est un peu différente : « Selon mes renseignements, monsieur Tillerson a été appelé à la dernière minute par la Maison Blanche en urgence pour le problème de la Corée du Nord. Donc il fallait qu’il aille là-bas rapidement, préparer un briefing pour le Sénat qui a eu lieu. Donc il était obligé d’annuler ».
Dans la foulée de la victoire du président Trump, de nombreux postes au département d'État restent à pourvoir. C'est le cas, notamment, du sous-secrétaire d'État aux Affaires africaines, poste vacant depuis le départ, le 10 mars dernier, de Linda Thomas-Greenfield.
Il n'y a vraiment que deux explications possibles. La première c'est que le secrétaire d'Etat n'a pas pleinement réalisé l'importance de cette rencontre parce qu'il n'a pas autour de lui de conseiller avec une expertise africaine suffisante, parce que l'administration Trump prend beaucoup de temps à nommer ses hauts fonctionnaires. Ou alors, ils ont décidé que cette relation Etats-Unis/Union africaine n'est pas aussi importante que d'autres.
Autres articles
-
Syrie: au moins 36 soldats syriens tués dans une frappe israélienne près d'Alep (ONG)
-
Haïti: 243 personnes évacuées vers la Martinique, dont une majorité de Français
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition