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Changement climatique : les populations de Hann, Bargny et Yarakh appellent l’Etat à la rescousse.

Les populations de Hann, Bargny, Yarakh, se sont réunies en collectif pour inciter l’Etat à trouver des solutions pérennes au problème du changement climatique. Ce problème qui s’est manifesté dimanche dernier, par une houle qui a dévasté des habitations de leur quartier ainsi que leurs matériels. C’était lors d’une conférence de presse organisée cet après-midi.



Changement climatique : les populations de Hann, Bargny et Yarakh appellent l’Etat à la rescousse.
«Nous ne souhaitons plus ces solutions à la va-vite qui consistent à faire un pansement affectif, à loger les populations dans les écoles, à donner des vivres. Mais nous voulons aller, avec le gouvernement et toutes les autorités vers des solutions pérennes par rapport au changement climatique». Ces propos sont de Mbacké Seck, du Collectif des associations riveraines de la Baie de Hann. Il se prononçait, cet après-midi, lors d’une conférence de presse sur la houle qui a dévasté des maisons et des pirogues des pêcheurs de beaucoup de quartiers et villages en bordure de mer.

Selon lui, ces solutions sont d’une grande importance si l’on tient compte de la situation géographique du Sénégal : «Parce qu’il est dit que le Sénégal est un pays extrêmement exposé au changement climatique, c’est le huitième pays en terme de vulnérabilité et que nous avons aussi entendu la Direction de la protection civile dire que 76% des accidents sont d’origine hydrométéorologique, et que chaque année au Sénégal, depuis 2002, il y a 50 à 400 000 personnes qui sont affectées par les inondations et autres. C’est pourquoi nous voulons que la Direction  de la protection civile prenne ses responsabilités et prévienne les populations qui sont en bordure de mer, parce qu’avec les changements climatiques, ce phénomène ira crescendo».

M. Seck est d’avis que ces solutions devraient commencer par mettre à la disposition des populations sinistrées, des fonds qui doivent servir à ça : «Au niveau de l’Etat il y a plusieurs dispositifs pour alléger la souffrance des populations. Nous avons le Fonds climatique, le Fonds d’urgence sur les calamités et le dernier dispositif qui est le Programme d’urgence de développement communautaire. Tous ces fonds doivent aider les populations riveraines des côtes à trouver les bonnes solutions».

Mbacké Seck a conclu en appelant l’Etat à les associer à la recherche des solutions à ces problèmes : «Nous ne voulons plus être des spectateurs. Il faut qu’on nous prenne pour des partenaires», a-t-il martelé.
 
 


Mercredi 2 Septembre 2015 - 21:52


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