Donald Trump a préféré prendre les devants. Confronté à une vague de départs à la suite de ses commentaires ambigus sur le drame de Charlottesville (Virginie), renvoyant dos à dos militants antiracistes et d’extrême droite, le président des Etats-Unis a annoncé, mercredi 16 août, qu’il mettait fin aux deux conseils économiques rassemblant des dirigeants de grandes entreprises mis sur pied à son arrivée à la Maison Blanche.
Quatre jours après la mort d’une contre-manifestante antiraciste et alors que les anciens présidents George H. W. Bush et George W.
Bush ont pris leur distance avec M. Trump, sans le nommer une seule fois dans un rare communiqué commun, le choc créé ne cesse de jouer comme un révélateur des dysfonctionnements et des tensions internes à la Maison Blanche.
En changeant de point de vue à deux reprises en moins de vingt-quatre heures sur les événements de Charlottesville, M. Trump a mis ainsi en évidence la tâche impossible de l’équipe chargée de sa communication, à la remorque de décisions prises à l’instinct.
Vacante depuis le départ précipité du deuxième titulaire depuis janvier, Anthony Scaramucci, resté dix jours en poste , la direction de cette équipe a été attribuée à Hope Hicks, une proche du président, sans autre expérience que sa participation à la campagne présidentielle, à titre intérimaire.
Fractures internes
Cet amateurisme est aggravé par des fractures internes qui ne sont pas nouvelles et tiennent en bonne partie au choix de M. Trump de laisser cohabiter autour de lui des groupes concurrents.
Cette latitude donnée a rendu impossible la tâche de son premier chef de cabinet, Reince Priebus, un ancien responsable de la plus haute instance du Parti républicain, congédié en juillet.
Ce dernier a été remplacé par un ancien général des marines, John Kelly, à son tour confronté à ces divisions. Le drame de Charlottesville a accentué la pression sur l’un de ces camps, personnifié par le conseiller stratégique...
Quatre jours après la mort d’une contre-manifestante antiraciste et alors que les anciens présidents George H. W. Bush et George W.
Bush ont pris leur distance avec M. Trump, sans le nommer une seule fois dans un rare communiqué commun, le choc créé ne cesse de jouer comme un révélateur des dysfonctionnements et des tensions internes à la Maison Blanche.
En changeant de point de vue à deux reprises en moins de vingt-quatre heures sur les événements de Charlottesville, M. Trump a mis ainsi en évidence la tâche impossible de l’équipe chargée de sa communication, à la remorque de décisions prises à l’instinct.
Vacante depuis le départ précipité du deuxième titulaire depuis janvier, Anthony Scaramucci, resté dix jours en poste , la direction de cette équipe a été attribuée à Hope Hicks, une proche du président, sans autre expérience que sa participation à la campagne présidentielle, à titre intérimaire.
Fractures internes
Cet amateurisme est aggravé par des fractures internes qui ne sont pas nouvelles et tiennent en bonne partie au choix de M. Trump de laisser cohabiter autour de lui des groupes concurrents.
Cette latitude donnée a rendu impossible la tâche de son premier chef de cabinet, Reince Priebus, un ancien responsable de la plus haute instance du Parti républicain, congédié en juillet.
Ce dernier a été remplacé par un ancien général des marines, John Kelly, à son tour confronté à ces divisions. Le drame de Charlottesville a accentué la pression sur l’un de ces camps, personnifié par le conseiller stratégique...
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