Le mot d’ordre du gouvernement est simple : tout citoyen recensé biométriquement doit s’exprimer dans les urnes. Une réunion a même eu lieu samedi dernier au palais du président, Ikililou Dhoinine, officiellement pour rappeler la nécessité du bon déroulement de ces élections.
Tous les partis en lice y étaient invités, sauf deux : le Parti pour l'entente comorienne (PEC) et Juwa (le Soleil) dont le leader est le précédent président des Comores, Ahmed Abdallah Sambi. Ces deux partis étant alliés, il pourrait se retrouver avec en face d’eux, une coalition de tous les autres.
Duel David contre Goliath
Ce duel David contre Goliath montre à quel point Ahmed Abdallah Sambi est un adversaire politique redouté et fait de son allié Fahami Said Ibrahim, leader du PEC, un potentiel présidentiable pour les élections de 2016, puisque Ahmed Abdallah Sambi ne devrait pas pouvoir se représenter.
Avant la présidentielle, certains rêvent d’une majorité à l’Assemblée nationale qui leur permettrait d’accéder à certains postes-clé dans les entreprises d’Etat, ainsi qu’à des ministères importants, quitte à abandonner l’hémicycle à leurs suppléants.
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