Le compte de Singapour toujours pas soldé. Suite donc mais pas toujours fin du procès de Karim contre Alboury Ndao, l’expert-comptable par ailleurs ancien administrateur provisoire de la société DPW. Sur demande de la défense, l’affaire a été finalement renvoyée au 23 avril prochain. Mais le représentant du ministère public a toutefois eu le temps de faire son réquisitoire. A ce propos, Alboury Ndao et ses avocats notamment Me El Hadji Diouf et Cie, peuvent garder le sourire. Lors de l’audience du 26 mars, le Procureur nouvellement mis en place, avait sollicité le renvoi pour mieux s’imprégner du dossier.
Quatorze (14) jours plus tard, il formule son réquisitoire. Ce, en demandant la relaxe pure et simple en faveur d’Alboury Ndao. « Aucune charge ne peut être retenu contre l’expert-comptable » développe le Procureur selon qui, «sur le délit de faux, il n’y a ni acte matériel, ni intention ». D’autant plus qu’Alboury Ndao «ne s’est pas levé de son propre chef pour instruire une information » mais « c’est la Commission d’Instruction (CI) qui l’a saisi après avis de son ordre». Mieux, souligne le Procureur à l’audience de ce jeudi matin, c’est la CI qui aurait dû diligenter une contre-expertise pour un avis contradictoire du rapport de l’expert-comptable dans le cadre du procès du fils du président sortant Wade devant la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI).
L’expert-comptable n’a pas le pouvoir de faire lever les secrets bancaires, sert le Procureur qui demande ainsi de rejeter la requête des avocats de Karim selon qui, «Alboury Ndao est atteint des délits de faux, usage de faux, escroquerie au jugement ». L’audience renvoyée sur demande de la défense, le prochain round est dans quatorze (14) jours.
Quatorze (14) jours plus tard, il formule son réquisitoire. Ce, en demandant la relaxe pure et simple en faveur d’Alboury Ndao. « Aucune charge ne peut être retenu contre l’expert-comptable » développe le Procureur selon qui, «sur le délit de faux, il n’y a ni acte matériel, ni intention ». D’autant plus qu’Alboury Ndao «ne s’est pas levé de son propre chef pour instruire une information » mais « c’est la Commission d’Instruction (CI) qui l’a saisi après avis de son ordre». Mieux, souligne le Procureur à l’audience de ce jeudi matin, c’est la CI qui aurait dû diligenter une contre-expertise pour un avis contradictoire du rapport de l’expert-comptable dans le cadre du procès du fils du président sortant Wade devant la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI).
L’expert-comptable n’a pas le pouvoir de faire lever les secrets bancaires, sert le Procureur qui demande ainsi de rejeter la requête des avocats de Karim selon qui, «Alboury Ndao est atteint des délits de faux, usage de faux, escroquerie au jugement ». L’audience renvoyée sur demande de la défense, le prochain round est dans quatorze (14) jours.
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