L’affaire a de quoi choquer ! Des forces de l’ordre, censés être des modèles de vertu, des exemples de bonne conduite, n’ont fait rien de moins qu’arnaquer deux commerçants, un ivoirien et un sénégalais. C’est au cours d’une mission pour le maintien de la paix en Côte d’Ivoire, à laquelle les mis en cause ont pris part, que les faits se sont produits. Libération révèle que c’est à la fin de leur mission, qu’ils sont allés voir les deux commerçants afin que ces derniers leur donnent à crédit, ordinateurs et téléphones. Ces objets étaient destinés à leur famille, en guise de cadeaux. Les onze avaient alors pris l’engagement de tout rembourser, une fois qu’ils seraient au Sénégal et auraient touché leur prime.
Mais une fois rentrés, les militaires ne font aucun signe de vie. Las d’attendre et surtout n’ayant aucune nouvelle, les commerçants finiront par venir au Sénégal pour réclamer leur dû. Ils ont à cet effet, déposé une plainte auprès du Procureur qui a classé l’affaire sans suite, concluant que c’est une affaire civile. Le Procureur les a par la suite, encouragés à saisir le tribunal civil pour recouvrer leurs 28 millions. Mais la tâche s’avère d’autant plus difficile que les militaires sont dispersés dans les régions, ce qui rend presque impossible leur assignation. Me Sadio Diaw, avocat des deux commerçant, a déclaré que « ce contingent de militaires déshonore notre armée et il y a aussi une part de responsabilité de la hiérarchie qui, avisée, fait toujours la sourde oreille ». Selon lui, la hiérarchie doit obliger les militaires à s’acquitter de leurs dettes auprès des commerçants, renseigne «Libération».
Mais une fois rentrés, les militaires ne font aucun signe de vie. Las d’attendre et surtout n’ayant aucune nouvelle, les commerçants finiront par venir au Sénégal pour réclamer leur dû. Ils ont à cet effet, déposé une plainte auprès du Procureur qui a classé l’affaire sans suite, concluant que c’est une affaire civile. Le Procureur les a par la suite, encouragés à saisir le tribunal civil pour recouvrer leurs 28 millions. Mais la tâche s’avère d’autant plus difficile que les militaires sont dispersés dans les régions, ce qui rend presque impossible leur assignation. Me Sadio Diaw, avocat des deux commerçant, a déclaré que « ce contingent de militaires déshonore notre armée et il y a aussi une part de responsabilité de la hiérarchie qui, avisée, fait toujours la sourde oreille ». Selon lui, la hiérarchie doit obliger les militaires à s’acquitter de leurs dettes auprès des commerçants, renseigne «Libération».
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