La volte-face du président déchu Yaya Jammeh pourrait être lourde de conséquences sur la crise en Casamance. Noah Cissé, médiateur dans ladite crise, attire ainsi l’attention après le revirement de l’ex-homme fort gambien qui a rejeté les résultats des urnes pour exiger l’organisation du autre scrutin.
«Ce qui vient de se passer en Gambie, n’est pas étonnant. C’est à l’image de Monsieur Jammeh qui est un homme versatile, un jusqu’au boutiste. N’oublions pas qu’il a pris sur lui la responsabilité de défier une grande partie de l’opinion gambienne, de l’électorat. Il a dit à qui voulait l’entendre qu’il allait régner pour mille ans et il a juré qu’il a des couches sociales dont on ne verra jamais un des membres accéder au pouvoir; ce qui est une très grande défiance», alerte Noah Cissé.
Le médiateur dans cette crise pense qu’aujourd’hui «Yaya est à l’étroit, encerclé de toutes parts» car dit-il: «Yaya sans le pouvoir, où est-ce qu’il pourra aller, qu’est-ce qu’il va faire, je crois qu’il y a une chop de plomb sur sa tête plus maintenant son caractère très versatile qui expliquent un peu pourquoi il se braque. Je puis vous assurer qu’on en a encore pour longtemps».
Pis, selon lui, par rapport à la crise casamançaise, «rien n’est à exclure sur cette affaire». «Il (Yaya Jammeh) va jouer son va-tout et au nombre de leviers qu’il faut actionner, il y a l’influence sur un certain nombre de factions rebelles, il n’y pas de doute là-dessus. Il peut parfaitement actionner ce levier là pour tester sa capacité de nuisance surtout lorsqu’il ne restera pour lui plus rien comme baroud d’honneur».
A cet égard, Noah Cissé craint «l’instabilité le long de la frontière avec la Gambie» car décortique-t-il sur Zik fm: «Yaya n’est pas homme à envisager un quelconque dialogue, c’est un baroud d’honneur. S’il doit périr, il va périr mais je ne suis pas sûr qu’il soit prêt à négocier, son orgueil est tellement surdimensionné, il a tellement régné en maître qu’il ne va pas vouloir descendre au rez-de-chaussée».
«Ce qui vient de se passer en Gambie, n’est pas étonnant. C’est à l’image de Monsieur Jammeh qui est un homme versatile, un jusqu’au boutiste. N’oublions pas qu’il a pris sur lui la responsabilité de défier une grande partie de l’opinion gambienne, de l’électorat. Il a dit à qui voulait l’entendre qu’il allait régner pour mille ans et il a juré qu’il a des couches sociales dont on ne verra jamais un des membres accéder au pouvoir; ce qui est une très grande défiance», alerte Noah Cissé.
Le médiateur dans cette crise pense qu’aujourd’hui «Yaya est à l’étroit, encerclé de toutes parts» car dit-il: «Yaya sans le pouvoir, où est-ce qu’il pourra aller, qu’est-ce qu’il va faire, je crois qu’il y a une chop de plomb sur sa tête plus maintenant son caractère très versatile qui expliquent un peu pourquoi il se braque. Je puis vous assurer qu’on en a encore pour longtemps».
Pis, selon lui, par rapport à la crise casamançaise, «rien n’est à exclure sur cette affaire». «Il (Yaya Jammeh) va jouer son va-tout et au nombre de leviers qu’il faut actionner, il y a l’influence sur un certain nombre de factions rebelles, il n’y pas de doute là-dessus. Il peut parfaitement actionner ce levier là pour tester sa capacité de nuisance surtout lorsqu’il ne restera pour lui plus rien comme baroud d’honneur».
A cet égard, Noah Cissé craint «l’instabilité le long de la frontière avec la Gambie» car décortique-t-il sur Zik fm: «Yaya n’est pas homme à envisager un quelconque dialogue, c’est un baroud d’honneur. S’il doit périr, il va périr mais je ne suis pas sûr qu’il soit prêt à négocier, son orgueil est tellement surdimensionné, il a tellement régné en maître qu’il ne va pas vouloir descendre au rez-de-chaussée».
Autres articles
-
Éducation : les candidats invités à signer une charte pour ‘’une école de la réussite
-
Matam : échauffourées entre jeunes et policiers au quartier Soubalo
-
🔴Suivez en Direct le bloc d’informations MidiKeng
-
Samba Dior Diagne, Sénégalais tué en France : Le rêve brisé d’un brillant étudiant
-
Jeune Sénégalais tué par la police en France : Boubacar Seye réclame justice et interpelle Macron