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Crash de l'A320: le témoignage de l'ex-petite amie d'Andreas Lubitz

Le profil du copilote de l'Airbus A320 se précise peu à peu au fil de l'enquête policière et des témoignages de ses proches. Ce samedi, c'est l'ancienne petite amie d'Andreas Lutbitz qui témoigne dans le quotidien Bild Zeitung et ses propos accréditent la thèse de la préméditation.



Pendant que l'enquête sur la personnalité d'Andreas Lubitz se poursuit en Allemagne, en France, légistes et gendarmes travaillent à l'identification des victimes du crash de l'airbus A320 de la Germanwings mard dernier.. REUTERS/Eric Gaillard
Pendant que l'enquête sur la personnalité d'Andreas Lubitz se poursuit en Allemagne, en France, légistes et gendarmes travaillent à l'identification des victimes du crash de l'airbus A320 de la Germanwings mard dernier.. REUTERS/Eric Gaillard

« Un jour je ferai quelque chose qui changera tout le système et tout le monde connaîtra mon nom et s’en rappellera ». L’ex-petite amie d’Andreas Lubitz, une jeune stewardesse de 26 ans interrogée par le quotidien Bild Zeitung se souvient aujourd’hui de cette phrase du co-pilote qu’elle n’avait pas comprise durant leur relation de quelques mois l’an dernier.

Les deux jeunes gens, qui travaillaient pour Germanwings, s’étaient rencontrés lors d’un vol de la compagnie avant d’échanger leurs numéros et de se revoir. L’ancienne petite amie d’Andreas Lubitz évoque un jeune homme plein d’attentions et passionné par son métier. Mais les problèmes psychiques d’Andreas Lubitz l’ont poussée à rompre avec lui. Il lui arrivait, d’après la jeune femme, de craquer durant des conversations et de crier sur la jeune femme. La nuit, il lui arrivait de se réveiller après un cauchemar dans lequel il avait rêvé que son avion s’écrasait. « Il pouvait très bien dissimuler aux autres ses problèmes », explique l’ex-petite amie d’Andreas Lubitz à Bild Zeitung.

Un arrêt de maladie le jour du drame

Il lui a peu parlé de ce sujet tout en lui confiant cependant qu’il subissait un traitement psychiatrique. D’après Maria, sa jeune amie, il était conscient que son rêve de devenir capitaine chez Lufthansa la société mère de Germanwings et travailler sur des vols long courrier ne pourrait jamais se réaliser.

On a appris que des arrêts maladie déchirés avaient été retrouvés  lors d’une perquisition au domicile d’Andreas Lubitz. Il voulait sans doute dissimuler ses problèmes à son employeur et n’aurait notamment pas dû travailler le jour de la catastrophe. D’après Bild Zeitung, l'arrêt de maladie allait du 16 au 29 mars.


Rfi.fr

Samedi 28 Mars 2015 - 14:13