Chaque année, les organisations et agences onusiennes établissent un Plan de réponse humanitaire, un budget prévisionnel destiné à financer leurs programmes. En Centrafrique pour 2017 ce plan est fixé à 400 millions de dollars. Et pour l'instant il n'est financé qu'à hauteur de 5%, soit 19 millions, le seuil le plus bas de ces quatre dernières années.
Pourtant, les besoins sont toujours criants : 2,2 millions de Centrafricains dépendent de l'aide humanitaire pour vivre ou survivre, 475 000 sont réfugiés dans les pays voisins, et à l'heure actuelle un peu plus de 400 000 personnes sont déplacées à l'intérieur du pays, fuyant les violences, 100 000 de plus qu'en septembre.
Il faut dire que dans le nord-ouest, l'émergence d'un groupe armé multipliant les exactions a poussé les habitants loin de chez eux. Dans l'Est, les affrontements meurtriers entre groupes armés rivaux, pour le contrôle de zones minières notamment, ont eu les mêmes effets.
Le manque de financements a déjà provoqué le départ de certaines ONG qui dans certains endroits sont les seules à offrir les services essentiels à la population. C'est le cas de la santé particulièrement. Selon le bureau des affaires humanitaires de l'ONU près de 60% des infrastructures de santé sont tenues par les ONG.
Cette situation peut sembler paradoxale à un moment ou les bailleurs de fonds internationaux commencent à mettre en œuvre les promesses faites en novembre à Bruxelles : plus de 2 milliards de dollars américains en faveur du vaste plan de développement présenté par le gouvernement centrafricain.
Avec rfi.fr
Pourtant, les besoins sont toujours criants : 2,2 millions de Centrafricains dépendent de l'aide humanitaire pour vivre ou survivre, 475 000 sont réfugiés dans les pays voisins, et à l'heure actuelle un peu plus de 400 000 personnes sont déplacées à l'intérieur du pays, fuyant les violences, 100 000 de plus qu'en septembre.
Il faut dire que dans le nord-ouest, l'émergence d'un groupe armé multipliant les exactions a poussé les habitants loin de chez eux. Dans l'Est, les affrontements meurtriers entre groupes armés rivaux, pour le contrôle de zones minières notamment, ont eu les mêmes effets.
Le manque de financements a déjà provoqué le départ de certaines ONG qui dans certains endroits sont les seules à offrir les services essentiels à la population. C'est le cas de la santé particulièrement. Selon le bureau des affaires humanitaires de l'ONU près de 60% des infrastructures de santé sont tenues par les ONG.
Cette situation peut sembler paradoxale à un moment ou les bailleurs de fonds internationaux commencent à mettre en œuvre les promesses faites en novembre à Bruxelles : plus de 2 milliards de dollars américains en faveur du vaste plan de développement présenté par le gouvernement centrafricain.
Avec rfi.fr
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