Barack Obama a besoin de prendre du temps pour écrire et s’occuper de sa famille. S’il restera un citoyen attentif à la vie politique, le président américain n’a pas l’intention de briguer un quelconque mandat ni de prendre position publiquement, sauf sur des sujets qui lui semblent essentiels, comme le droit de vote, la discrimination ou la liberté de la presse. Une allusion aux dernières déclarations de Donald Trump qui souhaite se « débarrasser » de journalistes qu’il estime de parti pris. « Une presse libre est essentielle au fonctionnement de ce pays, a affirmé Barack Obama. Ça ne peut pas marcher si les citoyens ne sont pas bien informés. Notre démocratie a besoin de vous. »
Sans avoir l’air d’y toucher, le président sortant a ainsi tout au long de cette conférence dispensé ses conseils à Donald Trump. « La réalité vous ramène sur terre quand vous êtes président des Etats-Unis », a-t-il prévenu. Au sujet de la Russie frappée par des sanctions américaines, Barack Obama l'a répété : Washington a besoin de bonnes relations avec Moscou, mais les Russes ont envahi l'Ukraine et c'est pour cela que des sanctions ont été appliquées.
Mais c'est surtout sur la question du Proche-Orient qu'Obama a appelé son successeur à la prudence. Toute décision américaine a un effet démultiplié, a-t-il averti. « Je ne partage pas les vues du président élu sur le transfert de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, mais la situation sur le terrain dictera la suite », promet le président sortant, avançant que Donald Trump n'avait peut-être pas mesuré toutes les conséquences de ses propos.
Barack Obama n’a pas souhaité commenter la décision de boycotter la prestation de serment du président élu par une cinquantaine d’élus démocrates. Il a préféré revenir sur ses dernières décisions : la peine de Chelsea Manning réduite, car « disproportionnée » ou la loi « pieds secs, pieds mouillés » retirée pour rendre tangible, dit Barack Obama, le renouveau des relations avec Cuba.
Sans avoir l’air d’y toucher, le président sortant a ainsi tout au long de cette conférence dispensé ses conseils à Donald Trump. « La réalité vous ramène sur terre quand vous êtes président des Etats-Unis », a-t-il prévenu. Au sujet de la Russie frappée par des sanctions américaines, Barack Obama l'a répété : Washington a besoin de bonnes relations avec Moscou, mais les Russes ont envahi l'Ukraine et c'est pour cela que des sanctions ont été appliquées.
Mais c'est surtout sur la question du Proche-Orient qu'Obama a appelé son successeur à la prudence. Toute décision américaine a un effet démultiplié, a-t-il averti. « Je ne partage pas les vues du président élu sur le transfert de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, mais la situation sur le terrain dictera la suite », promet le président sortant, avançant que Donald Trump n'avait peut-être pas mesuré toutes les conséquences de ses propos.
Barack Obama n’a pas souhaité commenter la décision de boycotter la prestation de serment du président élu par une cinquantaine d’élus démocrates. Il a préféré revenir sur ses dernières décisions : la peine de Chelsea Manning réduite, car « disproportionnée » ou la loi « pieds secs, pieds mouillés » retirée pour rendre tangible, dit Barack Obama, le renouveau des relations avec Cuba.
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