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Demande de liberté provisoire : Pourquoi les avocats de Khalifa Sall gardent espoir (Vidéo)



 « Nous savons que Khalifa Ababacar Sall a été arrêté dans un contexte et dans des circonstances qui sont éminemment politiques, qu’il est maintenu en détention pour des raisons politiques. Et, s’il devrait en sortir aussi, tout le monde s’attend à ce que même si on n’y met la force, que cela soit pour des raisons politiques », sert Me Ciré Clédor LY, l’un des conseils du maire de Dakar.

Débouté par la Cour suprême ce jeudi, l’avocat indique que la défense de la tête de liste de la Coalition « Mankoo Taxawu Senegaal » (MTS) ne perd pas espoir.

«Nous n’avons pas attendu la Cour suprême… Nous avons saisi un ensemble d’institutions, nous avons même saisi des organes notamment la Cour d’Appel qui peut faire injonction aux autorités compétentes pour que les droits de Khalifa soient respectés et que l’égalité de ceux qui concourent aux suffrages des électeurs dans ce scrutin électoral, puisse être observée ». 

La procédure (Cour suprême) déclenchée bien avant la campagne électorale, «en cette période et dans ce contexte», les avocats du maire de Dakar qui ont introduit « beaucoup d’actions », espèrent «  au moins qu’une des actions pourraient aboutir pour que Khalifa Sall puisse sortir d’ici le jour du scrutin », (30 juillet).
 
Pour ce qui est de la décision rendue ce jeudi 20 juillet par la Cour suprême, Me Ciré Clédor LY fait ainsi part de leur « déception »: « Il n’y a pas de surprise mais la déception vient de ce que nous tous, nous rêvons d’un Etat de droit, nous nous disons que quelque part il y aura des hommes et des femmes qui dirons non à l’arbitraire et qui dirons le droit. On se dit toujours qu’à un détour d’une procédure, il y aura un homme qui dira que moi, je ne ferai qu’appliquer la loi. Et, en cela, cet espoir que nous avons, c’est pour cela que nous, les avocats, avons toujours la force d’aller devant les hommes ».
 
Lors de l’audience, plaide-t-il, « le point fondamental, c’était celui de savoir est-ce que la chambre d’accusation a violé la loi ou a fait une bonne application de la loi, si ce point était correctement réglé, Khalifa Ababacar Sall serait aujourd’hui libre. Que s’est-il passé, la chambre d’accusation a dit que le Juge d’instruction a l’obligation de dire les raisons pour lesquelles il doit maintenir Khalifa Ababacar Sall en prison or le Juge a manqué à cette obligation, il s’est simplement contenté de dire qu’il est d’accord avec ce que dit le Procureur, donc il n’a pas motivé. La chambre d’accusation dit qu’il n’a pas obéi à l’obligation de motivation or lorsqu’une décision n’est pas motivée, tout le monde sait que la sanction, c’est la nullité… ». 


Vendredi 21 Juillet 2017 - 14:30


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