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Des ONG au secours des migrants dans la cible de la justice italienne

Le parquet de Catane en Sicile, compétent dans les enquêtes judiciaires pour les plus importants ports de débarquement de migrants (ceux de Pozzallo, Augusta, Catane et Messine) estime par la voix de son procureur que certaines ONG - il exclut SOS Méditerranée - seraient en contact direct avec des trafiquants de migrants en Libye. Dans un entretien au quotidien centriste La Stampa, le procureur Carmelo Zuccaro en détaille les raisons.



Pour l'heure, il n'y pas d'accusations formelles de la part du parquet de Catane. Mais le procureur Carmelo Zuccaro confirme qu'une enquête à été ouverte pour déterminer si certaines ONG, comme la maltaise Moas, sont en contact avec des trafiquants d'êtres humains en Libye.
 
« Nous disposons d'écoutes téléphoniques, qui témoignent de conversations sur la position exacte d'une embarcation. Nous savons que des phares illuminent la route vers les bateaux à secourir », a-t-il déclaré, tout en ajoutant « Et comme l'observe aussi Frontex, certaines ONG vont au plus près des côtes libyennes ».
 
Pour sa part, l'étoilé Luigi Di Maio, vice-président de la Chambre des députés, demande « que les enquêtes soient élargies pour vérifier si des ONG qui se transforment en taxi sont financées par des organisations criminelles ».
 
SOS Méditerranée a réagi en soulignant que « si les misérables canots pneumatiques étaient secourus, selon la réglementation, à 60 000 miles des côtes libyennes, il y aurait un nombre infiniment plus important de morts ou disparus ».
 
Depuis janvier 2017, plus de 35 000 ont été secourus. Tandis que l'OIM dénombre au moins 700 disparus. Les estimations du parquet de Catane portent le nombre d'arrivées d'ici la fin 2017 « à plus de 250 000 personnes ». 

Rfi.fr

Lundi 24 Avril 2017 - 12:16


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