L'été 2016, l'embargo sur le commerce de diamant en RCA a été partiellement levé dans les zones de l'ouest du pays, en voie de stabilisaition, mais reste interdit dans le centre et l'est. L'idée est de relancer le commerce officiel de diamant, afin de ne pas priver totalement l'Etat centrafricain de ces ressources, tout en évitant que l'argent généré tombe aux mains des groupes armés.
Mais Aliaume Leroy, chargé de campagne en ressources de conflit à Global Witness, souligne les failles de ce dispositif d'autant que le processus de Kimberley, ce système d'information lancé pour stopper le marché des conflits de diamants, a lui aussi ses failles.
« Pendant la guerre les entreprises et les bureaux d’achat de diamants pouvaient acheter des diamants provenant des zones de conflit. Ils ne pouvaient pas les exporter, mais ils pouvaient les acheter. Et maintenant que l’embargo imposé par le processus de Kimberley a été levé, à nouveau ces maisons de négoce peuvent exporter des diamants qui viennent potentiellement de zones de conflits en Centrafrique ».
Or toutes les zones ne sont pas autorisées. « La majorité du pays n’a pas été déclarée conforme, poursuit Aliaume Leroy. Le centre n’est pas conforme et l’est, où notamment les forces rebelles de la ex-Séléka sont présentes, ne sont pas déclarées conformes.
Mais le problème est que le gouvernement centrafricain ne contrôle pas la majorité du pays, aussi « rien n’empêche des diamants provenant des zones de conflit de terminer dans l’ouest. Et il est là le risque. C’est que les diamants demain peuvent être achetés – vu que les frontières internes sont très poreuses et les frontières internationales aussi le sont – peuvent être achetés auprès des rebelles, transportés vers les zones conformes à l’ouest et ensuite vendus comme si elles étaient conformes ».
Mais Aliaume Leroy, chargé de campagne en ressources de conflit à Global Witness, souligne les failles de ce dispositif d'autant que le processus de Kimberley, ce système d'information lancé pour stopper le marché des conflits de diamants, a lui aussi ses failles.
« Pendant la guerre les entreprises et les bureaux d’achat de diamants pouvaient acheter des diamants provenant des zones de conflit. Ils ne pouvaient pas les exporter, mais ils pouvaient les acheter. Et maintenant que l’embargo imposé par le processus de Kimberley a été levé, à nouveau ces maisons de négoce peuvent exporter des diamants qui viennent potentiellement de zones de conflits en Centrafrique ».
Or toutes les zones ne sont pas autorisées. « La majorité du pays n’a pas été déclarée conforme, poursuit Aliaume Leroy. Le centre n’est pas conforme et l’est, où notamment les forces rebelles de la ex-Séléka sont présentes, ne sont pas déclarées conformes.
Mais le problème est que le gouvernement centrafricain ne contrôle pas la majorité du pays, aussi « rien n’empêche des diamants provenant des zones de conflit de terminer dans l’ouest. Et il est là le risque. C’est que les diamants demain peuvent être achetés – vu que les frontières internes sont très poreuses et les frontières internationales aussi le sont – peuvent être achetés auprès des rebelles, transportés vers les zones conformes à l’ouest et ensuite vendus comme si elles étaient conformes ».
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