Parmi toutes les 14 personnes incriminées dans l’affaire CBAO pour cyber escroquerie, K. Alexandre, la trentaine à peu près, qui travaille dans le bâtiment et spécialisé surtout dans la pose de plâtre, est le seul à ne pas avoir d’avocat.
Il explique qu’il est allé un jour à la SONABEL pour chercher des unités de cash power. C’est là qu’il tombe sur un certain Franck Yao, qui sympathise avec lui et lui demande ce qu’il faisait comme travail. Après donc conversation, Franck demande à Alexandre son numéro de téléphone et promet l’appeler plus tard, car il a des amis qui peuvent lui trouver du travail et où il sera mieux payé. Franck l’appelle deux jours plus tard, et ils se rencontrent au niveau de la Patte-d’oie où ils se rendent sur un chantier pour une évaluation de pose de plâtre qu’Alexandre doit faire. Ils se quittent ensuite. Alexandre, qui attendait le coup de fil de Franck, sera impatient par la suite sur le silence de celui-ci. C’est ainsi qu’il essaie de le rappeler, mais en vain.
Quelques jours après, c’est le même Franck qui l’appelle et demande à le rencontrer, toujours au niveau de la Patte-d’oie. Il prétexte qu’il était en voyage, ce qui expliquait son silence depuis lors.
Ce jour-là, Franck dit à Alexandre que s’il désire travailler dans l’entreprise où il veut le placer, il doit changer de nationalité, parce que ce sont tous des Burkinabé qui y travaillent. Il propose à Alexandre, qui est béninois, de lui trouver la nationalité burkinabé, parce qu’il a des relations qui lui faciliteront les choses.
Il vient quelques jours après avec un extrait de naissance portant les nom et prénom de Ouédraogo Alexandre, et ils se rendent ensuite à l’Office national d’identification (ONI) pour établir une Carte nationale d’identité burkinabé (CNIB). Ce qui fut fait, par ailleurs. Avec donc sa CNIB, Alexandre se pensait ainsi burkinabé, puisque Franck l’a rassuré qu’il n’y avait même pas de problème.
Partant donc de cette CNIB, Franck propose à Alexandre d’ouvrir un compte bancaire à la CBAO, afin que son salaire soit versé, quand il sera embauché. Ils vont ensemble à la banque, et c’est Franck qui remplit toutes les formalités, interdisant à Alexandre de répondre aux questions qui lui seront posées au sein de l’institution.
Franck part ensuite en voyage, et promet à Alexandre de le rappeler plus tard. C’est ainsi qu’un beau jour, il appelle celui-ci et lui dit qu’il a fait un virement dans son compte, à hauteur de 15 millions FCFA, et voulait qu’il aille chercher la somme pour lui. Et c’est en allant pour ce retrait qu’Alexandre a purement et simplement été cueilli par les gendarmes. Le sieur Franck, quant à lui, reste introuvable, étant donné que le prévenu Alexandre explique qu’il ne connait même pas chez celui-ci et qu’ils se sont toujours rencontrés dans différents endroits, cela aussi sur appel téléphonique de Franck.
Par ailleurs, il se trouve aussi qu’Alexandre a un compte bancaire dans une Caisse populaire de la ville et où Franck faisait des virements d’argent, et lui demandait de faire le retrait pour lui. Alexandre explique que c’est deux fois qu’il a fait ces retraits. Lors du premier, qui était de 15 millions FCFA, Franck lui a donné 500 000 FCFA en récompense. La seconde fois, c’était 5 millions FCFA, et il a reçu 200 000 FCFA. Selon lui, il ne pouvait se douter de rien, et pensait avoir à faire à quelqu’un de généreux. Sauf que ce n’est pas le cas.
Il explique qu’il est allé un jour à la SONABEL pour chercher des unités de cash power. C’est là qu’il tombe sur un certain Franck Yao, qui sympathise avec lui et lui demande ce qu’il faisait comme travail. Après donc conversation, Franck demande à Alexandre son numéro de téléphone et promet l’appeler plus tard, car il a des amis qui peuvent lui trouver du travail et où il sera mieux payé. Franck l’appelle deux jours plus tard, et ils se rencontrent au niveau de la Patte-d’oie où ils se rendent sur un chantier pour une évaluation de pose de plâtre qu’Alexandre doit faire. Ils se quittent ensuite. Alexandre, qui attendait le coup de fil de Franck, sera impatient par la suite sur le silence de celui-ci. C’est ainsi qu’il essaie de le rappeler, mais en vain.
Quelques jours après, c’est le même Franck qui l’appelle et demande à le rencontrer, toujours au niveau de la Patte-d’oie. Il prétexte qu’il était en voyage, ce qui expliquait son silence depuis lors.
Ce jour-là, Franck dit à Alexandre que s’il désire travailler dans l’entreprise où il veut le placer, il doit changer de nationalité, parce que ce sont tous des Burkinabé qui y travaillent. Il propose à Alexandre, qui est béninois, de lui trouver la nationalité burkinabé, parce qu’il a des relations qui lui faciliteront les choses.
Il vient quelques jours après avec un extrait de naissance portant les nom et prénom de Ouédraogo Alexandre, et ils se rendent ensuite à l’Office national d’identification (ONI) pour établir une Carte nationale d’identité burkinabé (CNIB). Ce qui fut fait, par ailleurs. Avec donc sa CNIB, Alexandre se pensait ainsi burkinabé, puisque Franck l’a rassuré qu’il n’y avait même pas de problème.
Partant donc de cette CNIB, Franck propose à Alexandre d’ouvrir un compte bancaire à la CBAO, afin que son salaire soit versé, quand il sera embauché. Ils vont ensemble à la banque, et c’est Franck qui remplit toutes les formalités, interdisant à Alexandre de répondre aux questions qui lui seront posées au sein de l’institution.
Franck part ensuite en voyage, et promet à Alexandre de le rappeler plus tard. C’est ainsi qu’un beau jour, il appelle celui-ci et lui dit qu’il a fait un virement dans son compte, à hauteur de 15 millions FCFA, et voulait qu’il aille chercher la somme pour lui. Et c’est en allant pour ce retrait qu’Alexandre a purement et simplement été cueilli par les gendarmes. Le sieur Franck, quant à lui, reste introuvable, étant donné que le prévenu Alexandre explique qu’il ne connait même pas chez celui-ci et qu’ils se sont toujours rencontrés dans différents endroits, cela aussi sur appel téléphonique de Franck.
Par ailleurs, il se trouve aussi qu’Alexandre a un compte bancaire dans une Caisse populaire de la ville et où Franck faisait des virements d’argent, et lui demandait de faire le retrait pour lui. Alexandre explique que c’est deux fois qu’il a fait ces retraits. Lors du premier, qui était de 15 millions FCFA, Franck lui a donné 500 000 FCFA en récompense. La seconde fois, c’était 5 millions FCFA, et il a reçu 200 000 FCFA. Selon lui, il ne pouvait se douter de rien, et pensait avoir à faire à quelqu’un de généreux. Sauf que ce n’est pas le cas.
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