De nouvelles manifestations ont repris à Ouagadougou et dans d’autres villes du pays (Koudougou, Bobo-Dioulasso) ce vendredi, pour réclamer la démission "immédiate" de Blaise Compaoré. Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans la rue, Place de la Nation - tandis que d'autres encerclent l’Etat major des armées, dans la capitale burkinabè.
L'opposition dans un communiqué exige le « départ sans condition » de Blaise Compaoré. Du côté des manifestants, ils réclament l'arrivée au pouvoir Kouamé Lougué, ce général en retraite, ancien ministre de la Défense, qui bénéficie d'un fort capital de sympathie parmi les contestataires.
Hier, au terme d’une journée d’émeutes contre le régime, l'armée avait affirmé avoir pris le pouvoir au Burkina Faso. Mais cette prise de pouvoir est pour l'instant assez mal acceptée par les manifestants. En plus le chef Blaise Compaoré dont on ignore où il se trouve, a refusé de démissionner.
Les échauffourées d’hier auraient fait au moins un bilan de 20 manifestants tués par des éléments des forces de l'ordre. Comme certains manifestants l’ont témoigné, il y avait des tires à balles réelles sur les populations.
Des scènes de pillage ont aussi marqué les émeutes d’hier dont l’hôtel Azalaï était la cible favorite des émeutiers. Ce vendredi aussi, les derniéres informations soutiennent que le pillage continue cette fois-ci avec le centre commercial de Ouaga 2000.
L'opposition dans un communiqué exige le « départ sans condition » de Blaise Compaoré. Du côté des manifestants, ils réclament l'arrivée au pouvoir Kouamé Lougué, ce général en retraite, ancien ministre de la Défense, qui bénéficie d'un fort capital de sympathie parmi les contestataires.
Hier, au terme d’une journée d’émeutes contre le régime, l'armée avait affirmé avoir pris le pouvoir au Burkina Faso. Mais cette prise de pouvoir est pour l'instant assez mal acceptée par les manifestants. En plus le chef Blaise Compaoré dont on ignore où il se trouve, a refusé de démissionner.
Les échauffourées d’hier auraient fait au moins un bilan de 20 manifestants tués par des éléments des forces de l'ordre. Comme certains manifestants l’ont témoigné, il y avait des tires à balles réelles sur les populations.
Des scènes de pillage ont aussi marqué les émeutes d’hier dont l’hôtel Azalaï était la cible favorite des émeutiers. Ce vendredi aussi, les derniéres informations soutiennent que le pillage continue cette fois-ci avec le centre commercial de Ouaga 2000.
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