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Direct procès : « Il est interdit au public de manifester… », Henry Grégoire Diop, Karim sourit



Direct procès : « Il est interdit au public de manifester… », Henry Grégoire Diop, Karim sourit
Ce sont en ces termes que l’acte sept (7) du procès du siècle s’est ouvert à la salle 4 du Palais de Justice qui, à 10h46, peine à se remplir. Ceci malgré l’arrivée du célèbre détenu de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss sur place depuis 09h48. Comme d’habitude depuis le début du procès ouvert le 31 juillet dernier, des applaudissements et acclamations émaillés du slogan : « Président, Président », Wade-fils en a bel et bien  Et comme à l’accoutumée, il y a répondu avec le signe du grand V de la victoire. Ceci, peu après l’arrivée de la sa mère, l’ancienne Première dame qui ne veut pas, au passage qu’on l’appelle ainsi, Viviane Wade qui arbore le vert, jaune et rouge sans l’étoile verte, au poignet.
 

Ceci, au moment om du côté de la tribune des juges, on en était encore aux vérifications des fauteuils, histoire de voir s’ils n’étaient pas minés, mystiquement parlant. L’audience est déclarée ouverte à 10h05 par le juge Henry Grégoire Diop qui d’emblée, sert la sommation : Il est formellement interdit au public de manifester tout signe d’approbation ou désapprobation. Et d’huer le Procureur spécial lors de ces interventions. Toute personne qui passera outre se verra exclut de la salle ou même juger pour trouble à l’audience. Ce qui ne se fait pas sans quelques grognements attendus du côté du public.
 

Survient alors la présentation des prévenus et comme hier, Karim tout de blanc vêtu, est le premier a être appelé suivi de ses présumés complices, Pape Mamadou Pouye, Pierre Agbogba, Mbaye Ndiaye, Alioune Samba Diassé, Bibo Bourgi étant toujours dispensé d’audience. A noter le calme du public lorsque l’ancien ministre d’Etat sous le règne de son père à quitter le box des accusés pour faire face à la Cour.

 
« Vous pouvez retourner à vos places », dira alors le juge. Ce que Karim fait sans manquer de servir un sourire qui en dit long sur ce qu’il pense du procès. Dès lors, la défense de prendre la parole. Me Ciré Clédor LY ouvre les débats qu’il tarde par ailleurs à faire. « Allez-y », sert le juge. La robe noire de s’y mettre alors pour axer sa plaidoirie sur les «éléments nouveaux » mais ne tarde pas en battre en brèche l’enquête préliminaire du Procureur spécial qui selon lui, a saisi la Section de Recherches (SR) de la gendarmerie nationale pour procéder aux enquêtes entachées d’illégalité car dit le conseil de Karim Wade, la loi dit que c’est la personne désignée à titre individuel et cela exclut toute personne qui n’a pas été désignée mais il est évident que le Commandant Cheikh Sarr de la SR de la gendarmerie prescrit, ne pouvait prendre des éléments de sa brigade. Dès lors, six (6) officiers non désignés, ont agi en parfaite illégalité donc les actes sont entachés de nullités.
 

Tout comme la mise en demeure qui selon les propres termes de Me Ciré Clédor LY est affectée par le vice.  « Une chaîne qui continue à faire des effets » avec des « Procès-Verbaux (PV) et mise en demeure nuls ». C’est là qu’un bruit assourdissant trouble l’audience que le juge Henry Grégoire Diop somme d'identifier immédiatement et de faire cesser. Jouant comme une perçeuse, le tintamarre n'a pas manquer au passage de troubler le sommeil de certains dans la salle. L'incident clos, l'audience se poursuit depuis lors. Me Ciré Clédor LY plaide l'annulation de tous les actes de l'information. où même le substitut du Procureur spécial selon lui, n'a pas sa place. Ceci devant le concerné Antoine Félix Diome qui esquisse un sourire.  


Jeudi 21 Août 2014 - 12:42


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