La demande de liberté provisoire de Pape Mamadou Pouye mise en délibéré pour le 29 décembre prochain, place à Karim qui demande la même liberté. Invité à la barre, Wade-fils sera suivi par son conseil, Me Madické Niang qui lance qu’il « importe de nous arrêter, revisiter les principes de droit qui gouverne le procès pénal ». Car sert-il : «La durée de l’instruction a été prévue de manière très stricte…Mais on a su trouver un subterfuge pour maintenir Karim en prison. «Aujourd’hui on est à 18 mois du fait que le procès est en cours. 18 mois, c’est comme si Karim est reconnu coupable, condamné… », charge ce dernier qui ne manque pas d’invoquer les «relations de notre condition humaine ».
Mieux, selon lui, «Dieu est là et nous devrons tôt au tard lui rendre compte ». Aussi, «Nos règles ne s’appliquent pas à des machines, des animaux mais à des hommes ». S’agissant de subordination de témoins, la robe noire parle d’ «arguments vains ». Prenant le relai, Me Seydou Diagne de regretter le fait que des huit (8) personnes placées sous mandat de dépôt au soir du 17 avril dernier dans le cadre du dossier, « seul Karim et Mamadou Pouye sont encore dans les liens de la détention ». Selon lui, « aujourd’hui, rien ne s’oppose à ce que Wade-fils soit mis en liberté provisoire ». Déjà, charge-t-il, « même si » ce dernier « est condamné à l’issue du procès, il aura déjà subi deux (2) ans de prison ».
Le tout nouveau procureur spécial près la CREI, Cheikh Tidiane Mara a la parole. Le successeur d’Alioune Ndao plaide l’irrecevabilité de la demande. Il est conforté par son Substitut, Antoine Félix Diome pour qui, il n’y a rien de nouveau dans le dossier qui justifie cette demande de liberté provisoire. D’autant plus, objecte-t-il que lors des confrontations, Karim n’a fait aucune déclaration. « Je ne répondrai à aucune question tant que Bibo Bourgi ne sera pas là », disait-il. «Bibo de retour, nous espérons que nous allons rentrer dans le fonds du dossier », réplique le Substitut du procureur spécial. Embouchant la même trompette, la partie civile va toutefois plus loin. "accordez la liberté provisoire à Karim, c'est prendre le risque de voir ce dernier de nationalité française, prendre l'avion pour la France, le jour même".
La réponse de la partie adverse ne se fait pas attendre. "Karim Wade n'est pas quelqu'un à se soustraire à la justice. Il est le premier à vouloir mener le combat. Et croyez-moi, il le fera", scande la défense par la voix de Me Demba Ciré Bathily. Les conseils de Karim Wade ne comprennent pas comment cette liberté provisoire de leur client "pourrait nuire à la manifestation de la vérité". "leurs arguments ne tiennent pas", rebondit Me Madické Niang qui crie: "Karim n'est pas de nationalité étrangère, il est Sénégalais".
Mieux, selon lui, «Dieu est là et nous devrons tôt au tard lui rendre compte ». Aussi, «Nos règles ne s’appliquent pas à des machines, des animaux mais à des hommes ». S’agissant de subordination de témoins, la robe noire parle d’ «arguments vains ». Prenant le relai, Me Seydou Diagne de regretter le fait que des huit (8) personnes placées sous mandat de dépôt au soir du 17 avril dernier dans le cadre du dossier, « seul Karim et Mamadou Pouye sont encore dans les liens de la détention ». Selon lui, « aujourd’hui, rien ne s’oppose à ce que Wade-fils soit mis en liberté provisoire ». Déjà, charge-t-il, « même si » ce dernier « est condamné à l’issue du procès, il aura déjà subi deux (2) ans de prison ».
Le tout nouveau procureur spécial près la CREI, Cheikh Tidiane Mara a la parole. Le successeur d’Alioune Ndao plaide l’irrecevabilité de la demande. Il est conforté par son Substitut, Antoine Félix Diome pour qui, il n’y a rien de nouveau dans le dossier qui justifie cette demande de liberté provisoire. D’autant plus, objecte-t-il que lors des confrontations, Karim n’a fait aucune déclaration. « Je ne répondrai à aucune question tant que Bibo Bourgi ne sera pas là », disait-il. «Bibo de retour, nous espérons que nous allons rentrer dans le fonds du dossier », réplique le Substitut du procureur spécial. Embouchant la même trompette, la partie civile va toutefois plus loin. "accordez la liberté provisoire à Karim, c'est prendre le risque de voir ce dernier de nationalité française, prendre l'avion pour la France, le jour même".
La réponse de la partie adverse ne se fait pas attendre. "Karim Wade n'est pas quelqu'un à se soustraire à la justice. Il est le premier à vouloir mener le combat. Et croyez-moi, il le fera", scande la défense par la voix de Me Demba Ciré Bathily. Les conseils de Karim Wade ne comprennent pas comment cette liberté provisoire de leur client "pourrait nuire à la manifestation de la vérité". "leurs arguments ne tiennent pas", rebondit Me Madické Niang qui crie: "Karim n'est pas de nationalité étrangère, il est Sénégalais".
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