C’est parti et bien parti à la salle 4 du palais de Justice où le procès du siècle a repris. Une demande de liberté provisoire déposée par les avocats du co-prévenu, Pape Mamadou Pouye. Le parquet spécial a fini de plaider contre. Le procureur spécial près la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), Cheikh Tidiane Mara et son Substitut, Antoine Félix Diome n’en voit pas la nécessité. Avis que partage la partie civile par la voix du bâtonnier de l’Etat, Félix Sow qui indique que «nous en sommes à l’audition des témoins et qu’il va y avoir des confrontations ».
A la barre présentement, Me El Hadji Diouf de mettre les pieds dans la plat. Avec le verbe qu’on lui connait, le tonitruant avocat de dénoncer les manœuvres de la défense qui cherche selon lui, à retarder le procès. «La meilleure façon de rendre service à son client, c’est de faire preuve de rigueur dans la conduite du dossier » et non « retarder un procès » en demandant «la liberté qui a été rejetée ». Et ce, au moment où « rien n’a changé », égratigne Me El Hadji Diouf qui martèle : «Cela nous fait perdre du temps. Même pour poser des questions à des témoins, on prend deux ou trois jours comme si on ne voulait que la Cour ne donne pas sa décision ».
Pire, lance ce dernier : «On banalise le procès, on donne l’impression que c’est la cour qui cherche à retarder alors que c’est volontaire, on a choisi de faire durer ce procès, il faut être conséquent, poser les questions qu’il faut, aller à l’essentiel, plaider,…allons à l’essentiel, quel est cette façon de procéder ». La robe noire d’égratigner au passage le frère de Bibo Bourgi, Karim Abdou Khalil qui qualifie de « poltron qui a pris la poudre d’escampette ». Ce qu’il ne fallait pas faire car les avocats de Bibo de réagir au quart de tour en invitant la président Henry Grégoire Diop de rappeler à l’ordre leur confrère.
Ce que tente de faire la Cour. Me El Hadji Diouf de s’en tenir aux propos du bâtonnier, Me Félix Sow
A la barre présentement, Me El Hadji Diouf de mettre les pieds dans la plat. Avec le verbe qu’on lui connait, le tonitruant avocat de dénoncer les manœuvres de la défense qui cherche selon lui, à retarder le procès. «La meilleure façon de rendre service à son client, c’est de faire preuve de rigueur dans la conduite du dossier » et non « retarder un procès » en demandant «la liberté qui a été rejetée ». Et ce, au moment où « rien n’a changé », égratigne Me El Hadji Diouf qui martèle : «Cela nous fait perdre du temps. Même pour poser des questions à des témoins, on prend deux ou trois jours comme si on ne voulait que la Cour ne donne pas sa décision ».
Pire, lance ce dernier : «On banalise le procès, on donne l’impression que c’est la cour qui cherche à retarder alors que c’est volontaire, on a choisi de faire durer ce procès, il faut être conséquent, poser les questions qu’il faut, aller à l’essentiel, plaider,…allons à l’essentiel, quel est cette façon de procéder ». La robe noire d’égratigner au passage le frère de Bibo Bourgi, Karim Abdou Khalil qui qualifie de « poltron qui a pris la poudre d’escampette ». Ce qu’il ne fallait pas faire car les avocats de Bibo de réagir au quart de tour en invitant la président Henry Grégoire Diop de rappeler à l’ordre leur confrère.
Ce que tente de faire la Cour. Me El Hadji Diouf de s’en tenir aux propos du bâtonnier, Me Félix Sow
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