Les rapports entre Barack Obama et Benyamin Netanyahu étaient exécrables. Donald Trump a donc promis d'améliorer les relations entre les Etats-Unis et Israël.
Il faut donc s'attendre à de chaleureuses démonstrations d'amitié en public entre le Premier ministre israélien et le président américain. Les deux ont en effet intérêt à bien s'entendre.
Mais derrière les sourires, de vieux problèmes devraient tout de même resurgir. Donald Trump s'est en effet mis en tête de résoudre le problème israélo-palestinien. Pour y parvenir, il pourrait être tenté de faire pression sur Israël pour que des concessions soient faites, notamment en matière de construction de logements dans les colonies en Cisjordanie.
Le président américain a reçu récemment Mahmoud Abbas à la Maison Blanche et doit le revoir ce mardi à Bethléem pour préserver leurs bonnes relations. Il reste cependant ambigu sur la solution à deux Etats.
Trump devrait aussi décevoir la droite israélienne en reportant sine die le transfèrement de l'ambassade américaine à Jérusalem. Il devrait expliquer au Congrès que cela risque de déclencher une vague de violence au Moyen-Orient et d'entraver les chances d'un accord de paix.
Trump de moins en moins perçu comme pro-israélien
Mais le discours de Donald Trump sera-t-il entendu ? Car lui qui était craint par les Palestiniens est désormais aussi de moins en moins apprécié par les Israéliens.
David a passé près de la moitié de sa vie aux Etats-Unis, l'autre moitié en Israël. Electeur de droite, il porte un regard positif sur le bilan de Donald Trump en matière de politique économique. Mais pour le reste, il est plus dubitatif.
«Il n'a pas l'air d'être entouré de personnes très intelligentes. Et lui-même n'a pas l'air d'être très doué en matière de politique étrangère», déclare-t-il.
Donald Trump n'est plus perçu comme pro-israélien que par 56% de la population juive du pays. C'est 23 points de moins qu'avant sa prise de fonction. Un désamour en partie lié aux interrogations qu'il suscite. « Il est avant tout un homme d'affaires, intéressé. Pour moi, il n'y a pas beaucoup de place pour la confiance », explique un autre homme.
Sa promesse de transférer l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem n'apparaît plus comme une priorité, et une partie de la droite déplore aussi sa frilosité sur son soutien à la colonisation. Ce sont finalement ses adversaires politiques qui le jugent aujourd'hui un peu moins durement.
«A vrai dire, c'est très surprenant pour nous tous. Mais je pense que c'est une bonne chose que d'arrêter de construire au-delà de la ligne verte. Donc un bon point pour Donald Trump», affirme une jeune femme qui tient toutefois à préciser qu’elle reste très critique du président américain qu’elle juge sexiste et raciste.
RFI
Il faut donc s'attendre à de chaleureuses démonstrations d'amitié en public entre le Premier ministre israélien et le président américain. Les deux ont en effet intérêt à bien s'entendre.
Mais derrière les sourires, de vieux problèmes devraient tout de même resurgir. Donald Trump s'est en effet mis en tête de résoudre le problème israélo-palestinien. Pour y parvenir, il pourrait être tenté de faire pression sur Israël pour que des concessions soient faites, notamment en matière de construction de logements dans les colonies en Cisjordanie.
Le président américain a reçu récemment Mahmoud Abbas à la Maison Blanche et doit le revoir ce mardi à Bethléem pour préserver leurs bonnes relations. Il reste cependant ambigu sur la solution à deux Etats.
Trump devrait aussi décevoir la droite israélienne en reportant sine die le transfèrement de l'ambassade américaine à Jérusalem. Il devrait expliquer au Congrès que cela risque de déclencher une vague de violence au Moyen-Orient et d'entraver les chances d'un accord de paix.
Trump de moins en moins perçu comme pro-israélien
Mais le discours de Donald Trump sera-t-il entendu ? Car lui qui était craint par les Palestiniens est désormais aussi de moins en moins apprécié par les Israéliens.
David a passé près de la moitié de sa vie aux Etats-Unis, l'autre moitié en Israël. Electeur de droite, il porte un regard positif sur le bilan de Donald Trump en matière de politique économique. Mais pour le reste, il est plus dubitatif.
«Il n'a pas l'air d'être entouré de personnes très intelligentes. Et lui-même n'a pas l'air d'être très doué en matière de politique étrangère», déclare-t-il.
Donald Trump n'est plus perçu comme pro-israélien que par 56% de la population juive du pays. C'est 23 points de moins qu'avant sa prise de fonction. Un désamour en partie lié aux interrogations qu'il suscite. « Il est avant tout un homme d'affaires, intéressé. Pour moi, il n'y a pas beaucoup de place pour la confiance », explique un autre homme.
Sa promesse de transférer l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem n'apparaît plus comme une priorité, et une partie de la droite déplore aussi sa frilosité sur son soutien à la colonisation. Ce sont finalement ses adversaires politiques qui le jugent aujourd'hui un peu moins durement.
«A vrai dire, c'est très surprenant pour nous tous. Mais je pense que c'est une bonne chose que d'arrêter de construire au-delà de la ligne verte. Donc un bon point pour Donald Trump», affirme une jeune femme qui tient toutefois à préciser qu’elle reste très critique du président américain qu’elle juge sexiste et raciste.
RFI
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