En se saisissant de l’épidémie d’Ebola, le Conseil de sécurité des Nations unies indique que le virus est maintenant considéré comme une menace pour la sécurité internationale. La résolution proposée invite tous les États membres à fournir de l’aide d’urgence : hôpitaux de campagne, équipes médicales. Elle demande également de mettre fin à l’isolement du Liberia, de la Guinée et de la Sierra Leone.
Il s’agit de sonner la mobilisation générale, indique Jean-Victor Nkolo, porte-parole aux Nations unies :
« On sent cette mobilisation de la communauté internationale qui se dit, à juste titre, si ça se passe au Liberia ou en Sierra Leone, ça peut aussi se passer chez nous parce que nous sommes dans un village global et que les gens voyagent rapidement, facilement et très loin, rappelle-t-il. Il ne s’agit pas simplement cette fois-ci d’analyser et de parler. On parle de quelque chose qui tue avec Ebola. Et il faut faire très attention à ce que nous ne prenions du retard ».
L’Assemblée générale des Nations unies doit voter elle aussi une résolution dans les heures qui viennent. L’ONU estime déjà qu’il faut investir un milliard de dollars pour stopper l’épidémie.
-
Mali: une partie des otages enlevés la semaine dernière près de Bandiagara a été libérée
-
Pipeline Niger-Bénin: les premières gouttes de pétrole sont arrivées à Sémè Kraké
-
Mali: les partis politiques demandent à la Cour suprême d'annuler leur suspension
-
Royaume-Uni : tollé après l’adoption de la loi sur l’expulsion des migrants vers le Rwanda
-
Djibouti : au moins 38 morts dans un naufrage