« Ne pas ostraciser » les pays contaminés
Le président ghanéen en exercice de la CEDEAO l'a répété: Il faut des réponses coordonnées pour faire face à l'épidémie. « Ebola a stigmatisé nos pays. Nous n'avons pas d'autre choix que de combiner nos efforts et nos ressources pour le combattre », a-t-il déclaré. John Dramani Mahama dénonce l'isolement dans lequel les pays contaminés ont été mis par leurs voisins, estimant qu'il faut mettre en place des mesures de confinement qui « n'ostracisent pas » les pays contaminés. Mais il relève également les conséquences de ces mesures sur les pays non contaminés : « Des nations qui dépendent en grande partie du tourisme ont enregistré des annulations de visites alors même qu'il n'y a pas de cas déclaré sur leur sol », a indiqué le président de la CEDEAO.
Conséquence des fermetures de frontières : certains endroits sont devenus inaccessibles aux agences de santé et ce jeudi matin, un médecin du centre de contrôle des maladies infectieuses d'Atlanta a dit redouter un nombre beaucoup plus important de victimes.
Strict suivi des malades
La Cédéao a besoin d'argent pour endiguer l'épidémie. Beaucoup de centres de santé au Liberia et en Sierra Leone ne peuvent plus accueillir de malades. Il faut recruter en urgence des personnels de santé et mettre en place des mesures de quarantaine dans certaines zones. Les experts conseillent également de faire un suivi strict des malades et de leur entourage, ce qui apaisera les pays frontaliers non encore touchés par le virus.
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