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Echauffourées à Paris : 341 interpellations dont 317 gardes à vue

En marge d'un rassemblement pacifiste place de la République, des échauffourées ont éclaté en début d'après-midi entre des manifestants et les forces de l'ordre déployées pour sécuriser le lieu. 341 personnes ont été interpellées et 317 placées en garde à vue, a indiqué le ministre de l'Intérieur.



Le ministère de l'Intérieur a annoncé ce matin que 341 interpellations avaient eu lieu hier après-midi à l'issue d'échauffourées place de la République, à Paris. Parmi les personnes arrêtées, 317 ont été gardées à vue. Les violences ont éclaté en marge d'une manifestation pacifiste visant à faire pression sur les politiques à la veille de l'ouverture de la COP 21 sur le réchauffement climatique.


Un rassemblement pacifiste débordé par des casseurs
A l'issue du rassemblement, des individus, cagoulés avec des projectiles à la main, s'en sont pris aux forces de l'ordre qui ont répondu aux attaques par des jets de gaz lacrymogènes. "Aucun amalgame ne saurait être fait entre des manifestants de bonne foi et ces groupes qui n'ont toujours eu qu'un seul dessein : profiter de rassemblements responsables et légitimes pour commettre des violences inacceptables", a déclaré Bernard Cazeneuve.

Des groupuscules se disant "Anticop21"
Dimanche 29 novembre, plusieurs centaines de manifestants ont bravé l'interdiction décrétée dans le cadre de l'état d'urgence après les attentats du 13 novembre, en se donnant rendez-vous à midi sur la place de la République. Cet appel à se rassembler émane de groupuscules se disant "Anticop21".
En début d'après-midi, la situation a dégénéré quand une partie d'entre eux, le visage masqué par un foulard ou une capuche, se sont brièvement engouffrés sur l'avenue de la République, en criant  "Etat d'urgence, Etat policier. On nous enlèvera pas le droit de manifester". Certains d'entre eux sont même allés plus loin en jetant des chaussures, des bouteilles ou des pierres sur les CRS déployés sur le site pour assurer la sécurité. Des militants radicaux n'ont pas hésité à se servir d'objets déposés en hommage aux victimes pour les jeter sur la police à la veille de la COP21.
Face à cette violence, les forces de l'ordre ont répliqué en chargeant à plusieurs reprises les manifestants.

La colère des pacifistes
Ces comportements violents n'en finissent pas de choquer d'autres militants pacifistes, également présents  sur la place de la République.  "Ils sont 80 énervés, cagoulés, habillés en noir. Ils sont chauffés parce que la manifestation est interdite. Si elle avait été autorisée, ils auraient été 40. Ca donne une image catastrophique de ce rassemblement qui est à la base un rassemblement pacifique", a-t-il expliqué à l'AFP Julien Bayou, porte-parole d'EELV. "C'était une manif pour le climat, ça devient une manif contre la police. Quand tu es violent, personne ne voudra rejoindre ton combat. Ce n'est pas le bon message", a pour sa part regretté Fanja, une jeune Allemande membre d'une ONG. Le Premier ministre, Manuel Valls, a également réagi sur son compte Twitter pour condamner ces violences. Il a évoqué des incidents "indignes", et a demandé de "respecter la mémoire des victimes" des attentats.

La planète mobilisée
Etat d'urgence oblige, les rassemblements sont interdits à Paris. Mais les activistes écologistes comptent bien faire entendre leur voix en marge de ce sommet. Et pour cela, ils trouvent des astuces : déposer par exemple des chaussures place de la République. Des chaussures qui auraient dû leur servir à battre le pavé. Dans le monde, d'autres marches ont été organisées pour souligner l'importance de trouver un accord sur le climat durant la COP21. Tour d'horizon de ces différentes initiatives...
Source: news.yahoo



 


Lundi 30 Novembre 2015 - 12:44


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