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El Hadji Thierno Dramé : «Un patron de presse est patron parce que… »

Les patrons de presse doivent faire preuve d’humanisme. C’est en substance les propos de El Hadji Thierno Dramé le président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs). C’était hier, en marge d’un panel organisé par cette entité en prélude de la journée mondiale pour la liberté de la presse.



Thierno Dramé président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs). PHOTO/Ibrahima Mansaly
Thierno Dramé président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs). PHOTO/Ibrahima Mansaly
 «Les patrons de presse ne devraient même pas attendre que le Président demandent que cette convention soit signée. L’arrêté de démarrage des négociations a été signé depuis belle lurette, le ministre a lancé officiellement les négociations mais jusqu’à présent c’est le patronat qui ne vient pas. Ces propos sont de El Hadji Thierno Dramé qui déplorait l’attitude des patrons de presse qui rechignent à entamer des négociations en vue d’aboutir à la signature d’une nouvelle convention collective pour les journalistes.

Selon lui, les patrons de presse doivent montrer plus de respects aux journalistes, d’autant plus que c’est grâce à ces derniers s’ils sont aujourd’hui millionnaires : «Un patron de presse est patron parce que derrière il y a des travailleurs qui font le boulot, qui lui permettent de gagner des millions, donc ces gens méritent un peu plus de respect».

M. Dramé a déploré l’état actuelle de la Convention collective qui est «une catastrophe» et rappelle aux patrons de presse leurs devoirs : « Aujourd’hui en 2015 il est temps que les choses avancent. Tous les patrons de pressent roulent en 4x4 et ont des villas. On ne fait pas ce métier pour être millionnaire mais au moins il y a un minimum que les gens doivent avoir parce que lorsqu’on conçoit à payer des millions et passer des années à étudier un domaine pour revenir et toucher un salaire dérisoire c’est inacceptable».

Le président de la Cjrs leur demande de revenir à la raison d’autant plus qu’ils «demandent à chaque de l’aide à la presse ». Donc  «il faut que ces millions servent à quelque chose. Il ne faut pas que ça finisse dans leurs poches. Il faut que ça serve à l’outil travail il faut que ça serve aux travailleurs». 

La Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs) en partenariat avec l'ISEG. PHOTO/Ibrahima Mansaly
La Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs) en partenariat avec l'ISEG. PHOTO/Ibrahima Mansaly



Dimanche 3 Mai 2015 - 10:32


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