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Emprunt obligataire : Khalifa Sall bande les muscles



« Depuis 2009, nous nous sommes interdits d’emprunter un seul franc pour le mettre dans le fonctionnement. Nous avons travaillé avec le financement de la BID, nous avons sollicité des banques commerciales…». L’édile de Dakar annonce ainsi les couleurs. «Quand on nous dit que la ville a une dette etc..., nous sommes obligés de nous disculper, parce que les dakarois nous attendent, ils ont hâtent de voir cette ville changer et elle changera Inch Allah. Les partenaires internationaux nous font confiance et cette situation est gênante pour tous. Dans ce processus, nous avons impliqué beaucoup de partenaires qui nous font confiance, et quand un Gouvernement nous dit j’ai signé et je retire ma signature, là on a un problème », campe khalifa Sall qui bande les muscles. Ce, pour prévenir :


«Et c’est ce problème que nous cherchons à régler, mais pas dans la confrontation. La décentralisation a fait des pas exceptionnels que tout le monde nous jalouse, mais si cette situation devait perdurer, nous sommes aussi un pays de droit, et on se réservera le droit d’en user... ». le responsable du Parti Socialiste (PS) s’est prononcé hier à la 1ère session ordinaire de l’année 2015 du Conseil municipal. Khalifa Sall répondait ainsi au gouvernement qui n’avait pas occulté la question lors de son passage à l’Assemblée nationale pas plus tard qu’avant-hier.


Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou BA qui parlait d’un différend « technique », de mettre en exergue l’article 14 du décret 666510 du 04 juillet 1966 portant régime financier des collectivités locales stipule que : « le receveur municipal détient les fonds et valeurs de la commune ainsi que les copies de ses titres fonciers, il a seul qualité pour assurer le recouvrement de ses créances et le paiement de ses dettes ». « Nous pensons qu’avec ce décret, il est utile avant d’autoriser le lancement de l’emprunt de régler les questions de la relation entre le receveur municipal qui seul peut avoir accès au pose séquestre nécessaire et cette société dénommée société de patrimoine immobilière de la ville de Dakar ».


Montant au créneau, le chef du gouvernement, Mahammad Dionne d’assurer qu’il ne s’agit point d’une question politique. « On parle de dossier politique. Non, c’est un dossier technique. Il y a un ordonnateur unique du budget national, c’est le ministre de l’Economie qui a la signature de l’Etat en matière de finances publiques. S’il doit donner une garantie à hauteur de dix (10) milliards, avant de la donner, il doit évaluer la dette actuelle du bénéficiaire », servait le Premier ministre qui indique que l’avance que la ville de Dakar a reçu de l’Etat est 12 milliards avec une dette de 19, 7 milliards.
 


Samedi 14 Mars 2015 - 11:17


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