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Endettement - Macky répond à Wade: « La question vitale de la sécurité...»



Endettement - Macky répond à Wade: « La question vitale de la sécurité...»
Parlant du taux d’endettement lors de sa visite d’avant-Magal à Touba, le « Pape du Sopi » avait soutenu « qu’il est actuellement de 65% au Sénégal ». « La situation financière (ainsi) carabinée », le Secrétaire général national du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) indiquait que « le ministre des finances ne dort plus que d'un seul œil pour payer les salaires ». « Dès qu’ (Amadou BA) reçoit l'argent des impôts ou des douanes, il réfléchit pour savoir qui il va payer d'abord » car « les dégâts sont énormes », laissait entendre Wade.

Après le concerné, c’est le Chef de l’Etat lui-même qui est monté au créneau. Le président Macky Sall n’a pas raté l’occasion du Forum sur la paix et la sécurité en Afrique ouvert ce lundi à Dakar pour répondre à son prédécesseur.

Dans son fort plaidoyer sur l’obligation faite aux Africains de ne pas être en reste pour assurer la sécurité du continent, le Chef de l’Etat n’a pas manqué de préciser : « Bien entendu, on nous reprochera la dette, on nous dira oui, le déficit. Mais la question vitale de la sécurité, la défense mérite que sur le déficit, au moins, un (1) ou deux (2) pour cent (%) du PIB soit réservé à cette question fondamentale. Cela va alléger les partenaires… Que nous puissions prendre en charge cette question (mise à niveau de nos Armées) sans pour autant que nous soyons dégradés dans nos notations parce que simplement notre déficit aura dépassé quatre (4), trois (3) pour cent (%) ».

« D’ailleurs, j’ai posé des questions pourquoi, on nous impose 3% comme si c’est la ligne », soulignera-t-il, rappelant que « les 3% venaient de l’accord de Maastricht lorsque l’Union Européenne (UE) a voulu aller vers la convergence monétaire, c’était le déficit allemand ».

« Comment on peut appliquer le déficit allemand à des pays africains qui font face au terrorisme, à Boko Haram ? », déclare le président Sall. Avant de poursuivre : « Cela n’a pas de sens. Et, c’est là où nous devons appeler la solidarité de nos partenaires de l’Union Européenne (UE), des Nations-Unies mais surtout du Fond monétaire, des grands pays qui constituent le Conseil de sécurité ».

Dans tous les cas, Macky Sall ne croit pas « que la défense de l’Afrique sera assurée par l’extérieur ». « Il y aura des pansements, du soutien un ou deux pays qui se sacrifieront comme la France dont les hommes sont, au péril de leurs vies, depuis 2013 au Mali, en Centrafrique… Mais cela ne peut pas durer. Il faut donc que l’Afrique prenne en charge d’abord sa sécurité. Mais pour cela, il faut que nos partenaires nous accompagnent… », lance-t-il. 


Lundi 13 Novembre 2017 - 15:05


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