C'est en faisant un trou dans le mur de leur cellule que les détenus ont pu s'enfuir. Alors que les gardiens s'étaient endormis, ils sont parvenus à enlever quelques briques au niveau de leur lits superposés. Ils ont ensuite sauté et escaladé un mur de cinq mètres. Parmi les fugitifs, des criminels notoires condamnés pour assassinats, viols ou encore vols de zébus
Lors d'une réunion d'urgence de la gendarmerie dans la nuit de dimanche à lundi, les agents pénitentiaires ont expliqué s'être endormis après avoir fêté l'anniversaire d'un détenu. D'après leurs dires, le prisonnier aurait introduit un somnifère dans leurs verres.
« Des sanctions sévères de l'administration pénitentiaire à l'encontre de ces gardiens sont attendues », indique le commandant Herilalatiana Andrianarisaona en charge de la communication à la gendarmerie nationale
Autre impair commis par les agents pénitentiaires : ne pas avoir donné l'alerte aux forces de l'ordre lorsqu'ils se sont rendus compte de l'évasion. Ces derniers ont préféré installer eux-mêmes des barrages routiers.
La police et la gendarmerie n'ont pris connaissance de l'évasion que dimanche matin lorsque le commandant de la gendarmerie de la région s'est aperçu du dispositif mis en place par les agents pénitentiaires.
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