Après de nombreuses années de crise, le Burundi est entré dans une phase de reconstruction.
Bujumbura, la ville la plus peuplée, doit rapidement mettre en œuvre des travaux de remise en état des routes.
Après de nombreuses années de crise, le Burundi est entré dans une phase de reconstruction.
Bujumbura, la ville la plus peuplée, doit rapidement mettre en œuvre des travaux de remise en état des routes.
Depuis 2009, le gouvernement a décidé de construire 30 kilomètres de routes pavées dans les trois communes, suivant la méthode Haute intensité de main d'œuvre (HIMO).
Le Programme, faisant largement appel à des travailleurs locaux, emploie et forme majoritairement des femmes.
Ambiance des travaux et chants
cette femme est affectée au poste de pavage, l' un des postes qui requiert plus de technicité
Dans l’avenue de l’amitié, l’une des rues commerçantes de Bujumbura, des femmes chantent pour rythmer le travail de pavage.
Dans leurs uniformes couleur fluorescente; qui avec une pelle, qui avec une pioche ou brouette, elles attirent le regard, car ce travail était il y a quelques années strictement réservé aux hommes. C’est sans doute pour cela que certaines doutaient de leur capacité à leur arrivée.
C’est le cas de Jeannette Kwizera qui a pris de l’assurance après trois mois sur ce chantier.
Sur l'avenue de l'Amitié, femmes et hommes travaillent comme terrassiers, avec au fond à droite, une femme maçon et son collègue
"Avant de venir, on croyait que nous ne serions pas capable, mais maintenant je vois que nous le faisons (…) nous apportons par exemple du béton aux maçons", a-t-elle déclaré.
Cela étant, Josiane Bagirizina, qui n’en est pas à son premier chantier, relève avec fierté que les femmes ne sont pas reléguées aux second plan.
"On nous a donné ce travail et ils savent que nous sommes capables de le faire. Nous pouvons faire le terrassement et s’il faut creuser, nous pouvons aussi creuser, les femmes le font tout aussi bien que les hommes".
Un seul et même salaire
Selon Bonaventure Niyonizigiye, en charge de la gestion de l’agence qui exécute ce projet HIMO, "certains hommes s’estiment lésés, car les femmes ne sont pas assignées à certaines tâches alors qu’elles reçoivent le même salaire".
Le Programme, faisant largement appel à des travailleurs locaux, emploie et forme majoritairement des femmes.
Ambiance des travaux et chants
cette femme est affectée au poste de pavage, l' un des postes qui requiert plus de technicité
Dans l’avenue de l’amitié, l’une des rues commerçantes de Bujumbura, des femmes chantent pour rythmer le travail de pavage.
Dans leurs uniformes couleur fluorescente; qui avec une pelle, qui avec une pioche ou brouette, elles attirent le regard, car ce travail était il y a quelques années strictement réservé aux hommes. C’est sans doute pour cela que certaines doutaient de leur capacité à leur arrivée.
C’est le cas de Jeannette Kwizera qui a pris de l’assurance après trois mois sur ce chantier.
Sur l'avenue de l'Amitié, femmes et hommes travaillent comme terrassiers, avec au fond à droite, une femme maçon et son collègue
"Avant de venir, on croyait que nous ne serions pas capable, mais maintenant je vois que nous le faisons (…) nous apportons par exemple du béton aux maçons", a-t-elle déclaré.
Cela étant, Josiane Bagirizina, qui n’en est pas à son premier chantier, relève avec fierté que les femmes ne sont pas reléguées aux second plan.
"On nous a donné ce travail et ils savent que nous sommes capables de le faire. Nous pouvons faire le terrassement et s’il faut creuser, nous pouvons aussi creuser, les femmes le font tout aussi bien que les hommes".
Un seul et même salaire
Selon Bonaventure Niyonizigiye, en charge de la gestion de l’agence qui exécute ce projet HIMO, "certains hommes s’estiment lésés, car les femmes ne sont pas assignées à certaines tâches alors qu’elles reçoivent le même salaire".
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