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Finance islamique : la Côte d’Ivoire émet son premier sukuk

Le gouvernement ivoirien a lancé le 20 novembre l’émission d’un sukuk de 150 milliards de F CFA. La levée du premier emprunt obligataire conforme à la sharia du pays prend fin le 21 décembre.



Finance islamique : la Côte d’Ivoire émet son premier sukuk
Comme annoncé en septembre dernier, la Côte d’Ivoire a démarré l’émission de son premier emprunt sous forme de sukuk (obligations islamiques). L’opération, qui porte sur la levée de 150 milliards de F CFA (228,6 millions d’euros), a démarré le 20 novembre et s’achèvera le 21 décembre, rapporte l’agence Reuters citant une note des services du Premier ministre ivoirien.
Cette levée de fonds est organisée avec l’appui de la Société islamique de développement du secteur privé (SID) – l’organisme dédié au secteur privé de la Banque islamique de développement (BID). C’est le premier volet d’un programme qui vise la mobilisation de 300 milliards de F CFA en sukuk sur la période 2015-2020.
Adeptes
Malgré des débuts lents, la finance islamique gagne de plus en plus d’adeptes sur le continent africain. La Côte d’Ivoire rejoint par exemple le Sénégal et l’Afrique du Sud parmi les pays d’Afrique subsaharienne ayant émis de telles obligations. Le Niger, qui a signé un accord avec l’ICD pour la levée de 150 milliards de F CFA d’ici à 2020, devrait bientôt les rejoindre. Le Nigeria s’est dit également intéressé.
En septembre dernier, la BID – par l’intermédiaire de la SID –  a signé un protocole d’accord avec l’UEMOA pour la promotion de la finance islamique en Afrique de l’Ouest francophone.
Au nord du continent, la Tunisie prévoit de lever 1 milliard de dinars en 2016 pour son premier Suzuka
Sukuk, quésaco ?
Instruments de financement de marché, les sukuk sont une alternative aux instruments classiques qui, portant intérêt, sont illicites selon l’islam. Ils sont adossés à un actif sous-jacent (et obligatoirement licite aux yeux de l’islam) dont le rendement est généralement utilisé pour rémunérer les investisseurs.
« Il existe 14 structures différentes de sukuk mais les plus courantes sont: ijara (similaire au crédit-bail), Murabaha (achat-vente) et wakala (gestion d’actifs) », selon Mohamed Damak, chef de la division finance islamique de l’agence de notation Standard & Poor’s.
source:jeune Afrique


Lundi 23 Novembre 2015 - 11:57


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