La réaction du gouvernement gabonais est très vive. Le ministre en charge de la Communication et son porte-parole, Alain Claude Bilie By Nze a réfuté toutes ces accusations, avant de s'en prendre à une organisation qui ne respecterait pas « la souveraineté » de son pays.
« Le Parlement européen dit ce qu’il veut, il n’y a pas d’opposants harcelés au Gabon. Mais au Gabon, comme en France, comme en Grande-Bretagne, si quelqu’un viole la loi, il répond de la justice. Je suis désolé, encore une fois, il n’y a pas de souveraineté au-dessus des autres. Le Parlement européen n’a pas été élu par les Gabonais, il a été élu par les Européens et très franchement, qu'on laisse les Gabonais gérer leurs démocraties en toute sérénité. »
Accord de Cotonou
Mais ça n'est pas ce que pense le président du parti d’opposition de l'Union nationale. Zacharie Myboto estime que l'UE est bien dans son bon droit en vertu de l'accord de Cotonou qui lie les deux parties. Il dénonce également des intimidations et arrestations des opposants de la part du pouvoir gabonais.
« L’Union nationale se reconnait globalement dans la résolution qui est la deuxième d’ailleurs de l’Union européenne sur le Gabon. Il n’y a pas du tout d’ingérences de la part de l’Union européenne dans ce qui se passe aujourd’hui au Gabon et nous encourageons l’Union européenne à persévérer dans cette voie. »
L'opposant gabonais appelle plutôt le gouvernement à cesser qu'il qualifie de « pratique d'un autre âge ».
« Le Parlement européen dit ce qu’il veut, il n’y a pas d’opposants harcelés au Gabon. Mais au Gabon, comme en France, comme en Grande-Bretagne, si quelqu’un viole la loi, il répond de la justice. Je suis désolé, encore une fois, il n’y a pas de souveraineté au-dessus des autres. Le Parlement européen n’a pas été élu par les Gabonais, il a été élu par les Européens et très franchement, qu'on laisse les Gabonais gérer leurs démocraties en toute sérénité. »
Accord de Cotonou
Mais ça n'est pas ce que pense le président du parti d’opposition de l'Union nationale. Zacharie Myboto estime que l'UE est bien dans son bon droit en vertu de l'accord de Cotonou qui lie les deux parties. Il dénonce également des intimidations et arrestations des opposants de la part du pouvoir gabonais.
« L’Union nationale se reconnait globalement dans la résolution qui est la deuxième d’ailleurs de l’Union européenne sur le Gabon. Il n’y a pas du tout d’ingérences de la part de l’Union européenne dans ce qui se passe aujourd’hui au Gabon et nous encourageons l’Union européenne à persévérer dans cette voie. »
L'opposant gabonais appelle plutôt le gouvernement à cesser qu'il qualifie de « pratique d'un autre âge ».
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