Florentin Moussavou, ministre de l'Education nationale, est imperturbable. Le calendrier scolaire ne sera pas réaménagé.
« Tout le monde sait que la rentrée des classes a eu lieu le 31 octobre 2016. Nous étions conscients qu’il fallait absolument que l’année scolaire s’allonge jusqu’à fin juillet. Dans ces conditions, si nous devions modifier le calendrier dans sa globalité, il nous faudrait aller jusqu’à fin août ou alors jusqu’à la mi-septembre. Ce n’est pas logique. Ce n’est pas rationnel », explique-t-il.
Selon le ministre, sur 200 collèges et lycées du Gabon, seuls une douzaine étaient sérieusement paralysés par la grève. Un programme de rattrapage « a été mis en place dans ces établissements », affirme le ministre qui rappelle cependant que la grève a provoqué de lourdes conséquences.
« Si la grève perdure dans un secteur tel que l’Education nationale, nous payons cash cette addition et les premières victimes - les plus vulnérables - ce sont les élèves », a-t-il souligné.
Maintenant que la grève est terminée, l'heure est au bilan mais aussi aux sanctions. Vendredi, le ministre porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilie By Nze, a annoncé que sur les 807 enseignants dont les salaires ont été suspendus durant deux mois, dix-sept d'entre eux n'ont toujours pas repris le travail. Ils feront l'objet d'une procédure de licenciement. Son collègue de l'Education nationale a ajouté que tout enseignant dont le salaire a été suspendu « sera traduit » au conseil de discipline. Il est question de « restaurer l'autorité de l'Etat », a-t-il martelé.
« Tout le monde sait que la rentrée des classes a eu lieu le 31 octobre 2016. Nous étions conscients qu’il fallait absolument que l’année scolaire s’allonge jusqu’à fin juillet. Dans ces conditions, si nous devions modifier le calendrier dans sa globalité, il nous faudrait aller jusqu’à fin août ou alors jusqu’à la mi-septembre. Ce n’est pas logique. Ce n’est pas rationnel », explique-t-il.
Selon le ministre, sur 200 collèges et lycées du Gabon, seuls une douzaine étaient sérieusement paralysés par la grève. Un programme de rattrapage « a été mis en place dans ces établissements », affirme le ministre qui rappelle cependant que la grève a provoqué de lourdes conséquences.
« Si la grève perdure dans un secteur tel que l’Education nationale, nous payons cash cette addition et les premières victimes - les plus vulnérables - ce sont les élèves », a-t-il souligné.
Maintenant que la grève est terminée, l'heure est au bilan mais aussi aux sanctions. Vendredi, le ministre porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilie By Nze, a annoncé que sur les 807 enseignants dont les salaires ont été suspendus durant deux mois, dix-sept d'entre eux n'ont toujours pas repris le travail. Ils feront l'objet d'une procédure de licenciement. Son collègue de l'Education nationale a ajouté que tout enseignant dont le salaire a été suspendu « sera traduit » au conseil de discipline. Il est question de « restaurer l'autorité de l'Etat », a-t-il martelé.
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